La race du mois


Le Terrier du Tibet

 

 

 

Je ne connais pas du tout le Terrier du Tibet mais, après le Lhassa Apso et l'Épagneul, il me semblait logique de découvrir et de faire découvrir les autres races tibétaines. J'ai donc demandé à Lydie Estru, qui aime, juge, et élève cette race depuis longtemps, de nous présenter ce chien rare de nous entraîner à sa découverte. Elle est, en outre, l'auteur du seul ouvrage (à ma connaissance) en français sur la race.

 

Le Terrier du Tibet

 

Ch.Sakura Roji Pashmina Sun

 

Standard

 

Aspect général
Robuste, de taille moyenne, à poil long ; inscriptible dans un carré. Expression déterminée
Caractéristiques
Plein d'entrain ; bon naturel. Chien de compagnie fidèle, doué de nombreux attraits.
Tempérament
Sociable, vif, intelligent et plain d'allant ; ni farouche, ni batailleur. Ne prodigue pas son affection aux étrangers
Tête et crâne
Crâne de longueur moyenne, ni large ni grossier, se rétrécissant légèrement de l'oreille à l'œil. Il n'est pas en dôme. Il n'est pas non plus absolument plat entre les oreilles, Les zygomatiques sont incurvés mais pas développés au point de faire une saillie. Le stop est marqué sans exagération. Le museau est fort. La mâchoire inférieure est bien développée, la distance de l'œil à l'extrémité de la truffe est égale à la distance de l'œil à la base du crâne. La truffe est noire. La tête bien pourvue de poils longs, tombant en avant sur les yeux. La mâchoire inférieure porte un peu de barbe, sans exagération.
Yeux
Grands, ronds, ni proéminents ni enfoncés dans les orbites. Ils sont assez écartés. Le bord des paupières est foncé. Les yeux sont de couleur marron foncé.
Oreilles
Elles pendent mais pas trop serrées contre la tête. Elles ont la forme d'un V ; elles ne sont pas trop grandes ; elles portent de lourdes franges.
mâchoires
Incisives en ciseaux ou ciseaux inférieurs, disposées de façon à décrire une légère courbe, régulièrement espacées et implantées bien d'équerre par rapport aux mâchoires.
Cou
 
Avant-main
Membres antérieurs droits et parallèles, abondamment garnis de poils. Epaules bien inclinées. Les canons métacarpiens sont légèrement obliques.
Corps
Bien musclé, ramassé et puissant. La distance de la pointe de l'épaule à l'attache de la queue est égale à la hauteur au garrot. Côtes bien développées à l'arrière du thorax. Dos droit. Rein court, légèrement voussé. Croupe horizontale
Arrière-main
Abondante garniture de poils. Les grassets sont bien angulés et les jarrets bien descendus.
Pieds
Les pieds sont grands, ronds, abondamment garnis de poils entre les doigts et les coussinets. Le chien, debout, est bien planté sur ses coussinets. Les doigts ne sont pas cambrés.
Queue
De longueur moyenne, attachée assez haut et portée gaiement en formant une boucle au-dessus du dos. Elle est très bien garnie de poils. Présence fréquente d'un nœud près de l'extrémité, ce qui est admis.
Allures Mouvements
Allures unies, avec une bonne amplitude du mouvement. Impulsion puissante. Au pas ou au trot, les membres postérieurs ne doivent se placer ni à l'intérieur, ni à l'extérieur des antérieurs
Poil
Poil double. Sous-poil fin et laineux ; poil de couverture abondant, fin mais ni soyeux ni laineux ; long ; soit droit, soit ondulé mais pas bouclé.
Couleur
Blanc, doré, crème, gris ou fumée, noir, particolore et tricolore ; en fait n'importe quelle couleur sauf chocolat ou foie (marron)
Poids et taille
Hauteur de 14 à 16 pouces (35,6 à 40,6 cm) chez le mâle. La femelle est légèrement plus petite.
Défauts
Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.
NB
Les mâles doivent avoir deux testicules d'apparence normale complètement descendus dans le scrotum

 

POINTS DE NON CONFIRMATION :
approuvés par la Commission Zootechnique de la SCC et le Comité de la S.C.C. le 28 Juin 1995.

Type général :
• manque de type (insuffisance de caractères ethniques qui fait que l’animal, dans son ensemble, ne ressemble plus suffisamment à ses congénères de la même race).
• taille non comprise entre 35 et 40 cm.
Points particuliers dans le type :
• museau en sifflet
• langue visible, bouche fermée
• fouet dressé verticalement
Robe :
• poil frisé ou laineux
• excès de ladre sur la truffe et paupière (s) totalement dépigmentée (s).
Anomalies :
• monorchidie, cryptorchidie
• prognathisme inférieur (grignard) avec perte de contact des incisives
• prognathisme supérieur (bégu)
• manque d’une incisive.
Caractère :
• agressif ou exagérément craintif.

 

Ladakh Lha Chen Tschowo

 

 

 

 

Ma passion pour le terrier tibétain naquit du hasard d’une rencontre ! 

Rien ne me prédisposait à posséder un chien, encore moins à m’investir aussi totalement ! Nous avions toujours eu des chiens à la maison : de bons bâtards qui avaient une vie heureuse. Lorsque je partis travailler en région parisienne, le chien n’était pas à l’ordre du jour, puisque je logeais dans une chambre de bonne. 

En 1980, un de mes amis se mit en tête de posséder un briard, c’était alors la vogue de ces « poilus ». Nous épluchâmes les petites annonces d’un journal local et mon ami téléphona en Creuse et acheta Ricphil. Il partit aux vacances de Pâques suivantes se ressourcer chez ses éleveurs, dans cette belle région où j’allais lui rendre visite et là... ce fut LA RENCONTRE avec cette race qui était encore pratiquement inconnue en France.

 

 

 

 

 

le terrier du Tibet ! 

Imaginez une boule de poil noire avec le poitrail blanc et le bout des pattes blanc qui vous regarde du haut de ses six mois avec l’air de vouloir conquérir le monde. C’était un caractère ! Ses maîtres l’avaient appelé Puce, Elle était vive, drôle, adorant vous défier lorsque l’on essayait de la faire rentrer  le soir et la seconde suivante se coulant le long de votre cou pour un moment de tendresse. Bref, je craquais, fondais. Au fil du temps je liais des relations amicales avec les éleveurs : Claude Million et son ami, et lors de leur première portée, en juin 1982,  ils m’offrirent ce qui reste encore le plus beau cadeau de ma vie : Ladakh Lha Chen Thaïs.

 

 

Un peu d’histoire et de géographie

 

Le Tibet est le plus grand et le plus haut plateau du monde, avec une altitude moyenne de 5000 m. Ce plateau est traversé par des chaînes montagneuses : au sud, se dresse la chaîne de l’Himalaya (Point culminant : l’Everest 8850 m), au sud-ouest, les montagnes Kantisa, au nord, les montagnes K’ouen Louen. Les communications sont difficiles et parfois périlleuses.

Sur ces hauts plateaux, poussent de vastes étendues d’herbe où paissent de nombreux troupeaux de yacks, de vaches, de dzos (hybrides très résistants de vaches et de yacks), moutons ou chèvres, conduits le plus souvent par des bergers nomades.

Le climat est rude avec des hivers rigoureux et des tempêtes de neige violentes. L’été est court (2 mois à peine), chaud et pluvieux.

 

La population est peu nombreuse : 3 habitants au km2. Elle se regroupe souvent dans de petites villes serrées autour de monastères. La vie rude a forgé un peuple résistant, guidé par une foi solide et un respect infini pour toute vie.

De par son isolement géographique, le Tibet a conservé longtemps intactes ses traditions élaborées au cours de sa longue histoire. Autrefois le Tibet était une nation distincte avec son propre gouvernement, sa religion, sa langue, ses lois et ses coutumes. Le Dalaï lama (ce qui signifie « Océan de Sagesse »), chef spirituel présidait aux destinées de son pays. Le lamaïsme tibétain (fondé sur le respect de l’autre et de tout être vivant) respectait  bien sûr  les chiens.

 

Si l’origine de la race canine date de quelques millions d’années, il est bien difficile d’affirmer avec certitude les origines exactes du terrier tibétain. On a retrouvé en différents points d’Asie des ossements humains et canins datant du paléolithique, provenant vraisemblablement  de peuplades nomades du sud-ouest du désert de Gobi. Ces premiers chiens étaient de type « spitz ». 

Ils se seraient, au fil des millénaires, adaptés au climat, à la nourriture, le poil serait devenu plus épais et la hauteur de pattes plus importante. 

Le Tibet est un pays de légendes. Une très jolie histoire, situe l’origine unique du terrier du Tibet dans « la vallée perdue ». Inchangée depuis 2000 ans, la race aurait été élevée dans un monastère de la « vallée perdue » qui fut coupée du monde par un tremblement de terre durant quelques centaines d’années, jusqu’au XIVème siècle.

Ce qui semble exact, en revanche, c’est que la race était confidentielle et très protégée par les moines. Quelques rares spécimens, et toujours des mâles, étaient offerts aux dignitaires religieux en visite dans cette vallée. C’étaient des porte-bonheurs qui étaient censés protéger les voyageurs lors de leur retour chez eux : les trajets étaient longs et bien hasardeux du fait de la géographie et de la présence de bandes de brigands ! 

Rarement un terrier était offert à un  laïc, il fallait alors que le service rendu soit exceptionnel. Gageons tout de même que ces mâles aient essaimé dans la nature une certaine descendance !

On raconte qu’au XVIIème et XVIIIème siècles, tous les terriers furent amenés dans une lointaine vallée, à une grande distance de la capitale Lhassa, pour éviter leur destruction par les envahisseurs chinois.

 

Le rôle du terrier était semble-t-il divers ; dans les monastères c’était un compagnon gardien. Lors de l’arrivée d’étrangers, avec son aboiement aigü l’épagneul du Tibet prévenait. Le terrier du Tibet, lui,   se précipitait vers la porte, et de sa voix plus grave, était là pour effrayer et permettait de tenir en respect l’intrus en attendant l’arrivée d’un humain ou du plus impressionnant dogue du Tibet.

L’élevage au Tibet,  était nécessairement consanguin, fixant ainsi des types. La cause en était l’isolement géographique des monastères et les difficultés pour se déplacer.

Les moines étaient très consciencieux pour élever leurs chiens et récupéraient du sang neuf pour éviter les problèmes de  santé. Ils faisaient parfois de longs et dangereux voyages pour récupérer un spécimen de lignée différente. 

L’on peut affirmer que le terrier du Tibet est lié, à la vie monastique : de plus, ne dit-on pas que l’âme de moines trop farceurs durant leur vie se retrouverait dans nos terriers ? 

Il semblerait que suivant les régions, les tailles étaient différentes : plus grands et robustes au Nord, plus fins et élégants au Sud.

Dans les familles qui en possédaient un, le terrier faisait office de chien de compagnie, de garde (il prévenait), de chien de berger à l’occasion... un chien très utile, en somme !

 

Son arrivée en Europe

Nous sommes en 1922, dans un hôpital de Kanpur aux confins du Népal . Le Docteur Agnès Greig, accueillit une famille de tibétain. La femme était très malade et le Docteur Greig, diagnostiquant un kyste à l’ovaire,  devait l’opérer. Ces tibétains étaient venus jusque là car le docteur Greig avait déjà opéré de l’estomac un de leurs amis avec grand succès. Toute la famille était descendue du Tibet, famille comprenant, entre autre,  deux poneys et une petite chienne « Lily », petite chienne qui attendait des chiots. Les tibétains ne voulaient pas se séparer de leurs animaux et la petite chienne avait pris place sur le lit de la malade. La femme tibétaine déclara au Docteur Greig que personne, hormis elle,  ne pourrait la déloger. Il était bien sûr interdit de garder cette chienne à l’hôpital. Agnès Greig se dirigea alors vers la chienne et lui dit : « Lily, soit une gentille fille et viens avec moi, tant que ta Maman est souffrante. Tu pourras venir la voir deux fois par jour. »

Inexplicablement, Lily, fit une petite « léchouille » au Dr Greig et la suivit. 

L’opération se déroula parfaitement et la femme tibétaine fut bientôt sur pieds. En remerciements pour son excellent travail,  la famille tibétaine demanda au Dr Greig de choisir un chiot de leur portée née le 3 octobre 1922.  Ils lui dirent qu’il lui offrait ce chien sacré en remerciement de ses services et de son dévouement. Son choix se porta sur une petite femelle dorée et blanche, qu’elle baptisa « Bunti ».

Le Dr Greig, étant d’une famille de cynophiles, se lança à son tour dans l’élevage et produisit sous l’affixe Lamleh de nombreux sujets bases de l’élevage du terrier du Tibet. Une commission de cynophiles avaient analysé les premières générations et la race fut baptisée terrier du Tibet en référence à son corps carré comme les chiens de terriers anglais, ce qui allait à l’encontre de son utilisation d’origine ! Terrier, il fut baptisé, terrier il resta ! 

 

Le toilettage

 

Comme le dit le standard de la race, un terrier du Tibet est un chien à poils longs. Une fourrure en bon état se mérite et vous devrez lui consacrer un peu de temps. 

Tout d’abord, il faut habituer votre bébé à se laisser brosser dès son arrivée à la maison. Posez-le d’abord sur vos genoux puis petit à petit vous le toiletterez sur une table. Il doit absolument vous obéir et ne pas mordre peigne et brosse : une dose de douceur et de fermeté fera l’affaire.

Le matériel : 

une brosse métallique souple sans picots

une petite carde souple

un peigne à dents larges

un peigne à dents moins espacés

 

La méthode : En fait il n’y a pas une méthode, il y a des qualités de toiletteur et des petits trucs donnés par l’expérience ! 

 

1 : Tout le poil qui est sur la brosse n’est plus sur le chien ! De la douceur avant tout ! Surtout pas d’étrille.

 

2 : Tout matériel usagé doit être remplacé

 

3 : Apprenez à votre chien à se laisser toiletter debout et couché. 

 

La méthode maison : 

Toujours commencer par les pattes. Rebrousser le poil vers le haut, puis rabattre progressivement le poil vers le bas. Lorsque vous rencontrez un nœud, posez la brosse et essayez de dénouer avec les doigts. Reprenez ensuite la brosse et délicatement continuez à dégagez le poil mort ou la brindille qui a occasionné le nœud. On procède ainsi par palier jusqu’au milieu du dos, et idem pour l’autre côté. On passe le peigne large puis plus étroit quand on a bien démêlé à la brosse. On passe ensuite au poitrail et la tête. Pas de peigne si on n’a pas brossé avant. 

Le bain : 

Contrairement à la croyance populaire un chien se lave, à condition de le faire avec des produits adaptés (shampoing et conditionneur) et de sécher parfaitement en faisant un brushing. Chez nous, on lave chaque semaine, car nous exposons régulièrement. Nos chiennes n’ont jamais eu de problèmes de peau. 

Les moments stratégiques : A l’âge de 12 / 15 mois votre terrier va passer une phase critique pour le poil, il faudra être particulièrement vigilant et toiletter 2 ou 3 fois par semaine. 

Les endroits qui s’emmêlent le plus : derrière les oreilles

sous les coudes

Entre les cuisses

Le rythme de toilettage normal est fonction de la qualité de poil du chien, parfois une fois par semaine suffit, parfois non !

 

Un dernier conseil : attention au surfaçage, il faut brosser jusqu’à la racine du poil (près de la peau) au risque de se trouver devant un sac de nœuds inextricables.

 

L’éducation

 

Le terrier du Tibet est un merveilleux compagnon à condition de l’éduquer correctement. Je compare souvent l’éducation de votre terrier à celle des enfants. Comme pour eux il faut un cadre clair. Si vous avez su élever vos enfants, vous saurez élever votre chien. Quelques séances dans un club permettent de caler les partenaires que vous fermez avec votre nouveau compagnon. 

Il faut avant tout de la cohérence : ce qui est autorisé un jour ne doit pas être interdit le lendemain et vice-versa. Que chacun soit d’accord dans la famille pour respecter cette règle. 

 

 

Des bébés Terrier Tibétain à 10 jours

 



 ALBUM PHOTO

 

Ch inter Sun Kosi Dansons la Karmagnole

 

 

Ch Sakura Roji Pashmina Sun à 12 ans, en classe vétéran Ch Sun Kosi Chanti, champion de France

 

Multi championne Sun kosi United Colors of love – Multi best in show France et étranger

 

 

 

Chianti et son maître

 

  

En pleine crise de nerfs

 

Multi Ch Sun Kosi un amour de Jules

 

Multi Ch Atisha’s Moët et Chandon et CH US, France, Suisse, Inter Atisha’s the Toast of Tralee

 

Atisha’s All that Glitters is not Gold

 

 

Juste fun

 

 

 

 

 

Tara

 

 

(Pour agrandir des photos il suffit de cliquer) 


01/08/2011
7 Poster un commentaire

Le Basenji

Atypique, Discret, indépendant, intrigant, le Basenji m'intéresse depuis longtemps. J'ai demandé à Patrick Gonzales qui l'élève sous l'affixe du Chemin de la Lune aux Rêves, de nous en parler. C'est un passionné et je ne doute pas qu'il nous apprennent qui est ce chien dont on dit qu'il n'aboie pas. Laissons Patrick nous dévoiler qui est ce petit chien que nous connaissons mal :

 

 

 

Le Basenji

 

 

 

Le Standard

 

 

 

 

TRADUCTION : Prof . R. Triquet

ORIGINE : Afrique Centrale.

PATRONAGE : Grande Bretagne.

DATE DE PUBLICATION DU STANDARD D’ORIGINE EN VIGUEUR : 25.11.1999.

UTILISATION : Chien de chasse, chien de compagnie.

CLASSIFICATION F.C.I. : Groupe 5 Chiens de type Spitz et de

type primitif.

Section 6 Type primitif.

Sans épreuve de travail.

ASPECT GENERAL : Chien aristocratique dans son aspect, de construction légère, à l’ossature fine, haut sur pattes par rapport à sa longueur, toujours en équilibre, vif et intelligent. Tête ridée aux oreilles droites, fièrement portée sur un cou bien galbé. Poitrine bien descendue dont la ligne remonte pour se fondre dans un flanc bien marqué, queue enroulée en boucle serrée, présentent l’image d’un chien bien proportionné qui a la grâce d’une gazelle.

PROPORTION IMPORTANTE : La longueur de l’occiput au stop est légèrement supérieure à celle du stop à l’extrémité du nez.

COMPORTEMENT / CARACTERE : N’aboie pas mais n’est pas muet. Son cri, qui lui est bien particulier, tient du gloussement et des vocalisations des chanteurs tyroliens. Remarquable pour sa propreté à tout point de vue. Intelligent, indépendant mais af f ectueux et actif . Peut se montrer distant avec les étrangers.

TETE : Des rides fines et abondantes apparaissent sur le f ront quand le chien dresse les oreilles. Les rides sur le côté de la tête sont souhaitables, mais elles ne doivent pas être exagérées au point de f ormer une peau lâche. Les rides se remarquent davantage chez les chiots, mais elles sont moins perceptibles chez les sujets tricolores, à cause de manque de parties ombrées.

REGION CRANIENNE : Crâne : Plat, bien ciselé, de largeur moyenne, qui va en s’amenuisant vers le nez. Les lignes latérales du crâne vont en se rétrécissant graduellement vers la bouche, donnant un aspect bien net aux joues. Stop : Léger.

REGION FACIALE : Truffe : La truf fe noire est souhaitable. Mâchoires/dents : Les mâchoires sont fortes et présentent un articulé en ciseaux parf ait, régulier et complet, c’est-à-dire que les incisives supérieures recouvrent les inférieures dans un contact étroit et sont implantées bien d’équerre par rapport aux mâchoires. Yeux : Foncés, en forme d’amande, disposés obliquement, à l’expression lointaine et assez impénétrable. Oreilles : Petites, pointues, dressées et légèrement encapuchonnées, de texture fine, attachées bien en avant au sommet de la tête, le sommet de l’oreille étant plus près du centre du crâne que le bord externe de la base.

COU : Fort et de bonne longueur, sans épaisseur excessive, bien galbé dans son profil supérieur et assez bien rempli à la base de la gorge avec une courbure gracieuse qui accentue le galbe du profil. Le cou s’insère bien dans les épaules, ce qui donne à la tête un port altier.

CORPS : Bien proportionné. Dos : Court et horizontal. Rein : Court. Poitrine : Bien descendue dans la région sternale. Les côtes sont bien descendues, bien cintrées et ovales. Ligne du dessous : Remonte pour se f ondre avec un flanc bien marqué.

QUEUE : Attachée haut ; l’arrondi postérieur de la f esse dépasse la queue à sa naissance, ce qui fait apparaître le membre postérieur long et élégant. La queue s’enroule en boucle serrée, par dessus la colonne

vertébrale pour s’appliquer tout contre la cuisse en f ormant une boucle simple ou double.

MEMBRES

MEMBRES ANTERIEURS : Les antérieurs sont d’aplomb ; ils présentent une ossature fine. Ils doivent descendre en ligne droite jusqu’au sol, en donnant un devant de largeur moyenne. Epaules : Bien obliques, musclées mais pas chargées. Coudes : Au corps. Le chien étant vu de f ace, les coudes sont alignés sur les côtes. Avant-bras : Très long. Métacarpe : De bonne longueur, droit, flexible.

MEMBRES POSTERIEURS : Forts et musclés. Grasset : Modérément angulé. Jambe : Longue. Jarrets : Bien descendus, tournés ni en dehors ni en dedans.

PIEDS : Petits, étroits et compacts ; coussinets épais ; doigts bien cambrés ; ongles courts.

ALLURES : Les membres se portent droit devant, dans un mouvement f acile, de grande amplitude, vif et cadencé.

PEAU : Très souple.

ROBE

POIL : Court luisant et serré, très fin.

COULEUR : Noir pur et blanc ; rouge et blanc ; noir et feu, et blanc avec des pastilles feu au-dessus des yeux et marques feu au museau et aux joues ; noir ; fauve et blanc ; bringé : rayures noires sur fond rouge, plus les rayures sont nettement délimitées, mieux cela vaut. Blanc aux pieds, poitrail et extrémité de la queue. Le blanc aux membres, la liste et le collier blanc sont facultatif s.

TAILLE ET POIDS : Taille : Hauteur au garrot : 43 cm pour les mâles, 40 cm pour les f emelles.

Poids : Poids idéal : 11 kg pour les mâles, 9,5 kg pour les f emelles.

DEFAUTS : Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un déf aut qui sera pénalisé en f onction de sa gravité.

N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d’aspect normal complètement

 

 

descendus dans le scrotum.

 

 

 

 

 

 

Le Caractère

 

Le premier point de comparaison que je donne aux gens qui ne connaissent pas la race, c’est que le basenji en caractère et comportement est très proche du chat. En effet il fait souvent ce qu’il veut, quand il veut. Parfois il peut être étonnamment obéissant, et souvent vouloir faire comme il désire. Ce n’est pas pour rien un chien réellement primitif (c'est-à-dire vivant dans la nature à l’état sauvage ou presque). Autre ressemblance avec le chat, le basenji ne peut pas aboyer, il se nettoie en se léchant, n’a pas d’odeur corporelle … Il aime se percher, et observer (là aussi le coté primitif pour repérer proies ou prédateurs)...

Dans sa domestication initiale il était utilisé par les villageois du Congo, pour la chasse et notamment en meute sur les lions attaquant les villages, et cela par son coté « peur de rien », qui pour nous dans sa vie actuelle, fait que les males notamment, peuvent être sans une bonne sociabilisation canine au départ, un peu « tendus » avec les autres males quelque soient leurs tailles.

Dans la vie de tous les jours, le basenji est un chien câlin, super avec les enfants, aimant les siestes au soleil, chiper ce qui présente au niveau de son museau et passer à autre chose ... il aime une certaine indépendance, mais pas trop la solitude. Donc ce n’est pas le chien forcément de Monsieur ou Madame « tout le monde » … il faut aimer les chiens à personnalité mais super attachant, les chiens avec un tempérament félin.

Le basenji a dans ses mouvements, son allure a une classe, une élégance qui sautent aux yeux ...

En activités canines, il excelle sur les cynodromes où sa vitesse, sa tonicité, sa capacité à changer de direction en un clin d’œil, en course sur piste (Racing) ou PVL.

Le basenji, on aime, on n’aime pas, mais il ne laisse pas indifférent.

 

 

Album photo

 

 

Des chiots du Chemin de la Lune aux Rêves.

Craquants non ?

 

Les mêmes un peu plus grands et en mouvement

 

La belle robe bringée et blanche de Faldo

 

L'espiègle Balyenga de la Bergerie Baliera

La maman des chiots

 

La même

 


Ethyopia Red du Chemin de la  Lune aux rêves

 

zahleka Captain nemo


01/07/2011
3 Poster un commentaire

Le Rhodésian Ridgeback

Je connais assez mal le Rhodésian Ridgeback mais depuis que je connais Dust-in-the-Wind Out of Africa, la chienne de Béatrice Passin, je suis assez attiré. Je lui ai donc demandé de venir nous présenter cette race atypique très éloignée des Terre Neuves, Landseer, Cavaliers King Charles et King Charles qu'elle juge en expositions. Elle m'a fait l'amitié d'écrire cette "Race du Mois". Lançons-nous donc à la découverte de ce chien à la fois rare et élégant :

 

 

 

 

 

Le Rhodésian Ridgeback

 

 

 


 

Ce chien est encore peu fréquent en France, mais ce n’est pas le cas ailleurs, puisque très apprécié en Hollande, Belgique, Allemagne, Grande Bretagne….  Il fait partie des chiens de chasse, « Hound » en Angleterre…6ème groupe pour la FCI.
Voici comment le club de race présente ses origines :

 ….Les écrits et les gravures nous ont appris qu'il existait en Afrique, il y a bien longtemps, un chien à crête dorsale que le peuple «Hottentot» utilisait pour chasser. Les colons, lorsqu'ils arrivèrent en Afrique dans le courant du 17e siècle, amenèrent avec eux des chiens de races diverses: Dogues, Lévriers, Bloodhounds etc... qu'ils utilisèrent selon leurs besoins.
Cependant, les conditions de chasse très dures, à cause du climat, des grandes étendues du «Bush», demandaient un chien particulièrement résistant et adapté au territoire de ce pays. Les nouveaux arrivants firent une sélection sévère dans leurs races, et procédèrent à des croisements avec le chien à crête dorsale des «Hottentots».

C'est à ce moment là que commence l'histoire de celui qui allait devenir le «Rhodésian Ridgeback». Les chiens issus de ces croisements, avaient de grandes qualités de chasse, ils devaient lever le gibier et acculer les félins, en particulier le lion, jusqu'à l'arrivée des chasseurs. Ils avaient également pour mission de protéger les campements et les fermes de toutes approches animales ou humaines.

Ces sélections bien conduites, fixèrent des qualités de flair, de courage, de rapidité et d'endurance, qualités que l'on retrouve dans les races de chiens courants.
Dans les années 1875-1880, le grand chasseur qu'était Cornélius Van Royen, a été pour beaucoup dans la sélection des caractéristiques, et le développement du Chien Lion.

En 1922, avec le premier standard, ce Chien Lion, deviendra le «Rhodésian Ridgeback»….
Actuellement , il reste un chien robuste, mais sans lourdeur, très élégant, et surtout, bienveillant, le TAN du Rhodesian Ridgeback Club exige un caractère exemplaire et particulièrement bienveillant avec ses congénères….grands ou petits.
Personnellement j’avais été littéralement séduite par les allures et le comportement particulièrement tendre d’Ovambo, chien d’un ami éleveur de la race, actuellement devenu Président du Club Français.
Lorsque mon dernier Terre-Neuve m’a quittée après treize ans de vie, et pour moi vingt cinq ans de fidélité à ma race de prédilection, j’ai souhaité prendre un chien un peu moins imposant et surtout plus facile à emmener partout avec moi, lorsque je juge par exemple. Mon choix s’est donc porté sur cette jolie race, pas encore très à la mode, mais que j’avais trouvé si agréable.

 

 

Dire que je n’ai pas été déçue est un euphémisme. J’ai attendu presque un an l’arrivée de ma chienne, que l’on m’a confiée avec beaucoup de précautions…allais-je en être digne ? « Fais attention, c’est un chien sportif….il faut de l’éducation etc…. » Comme si je ne connaissais pas grand chose aux chiens (je précise que suis juge, que j’ai élevé pendant plus de vingt ans et je crois aussi avoir été une bonne « utilisatrice », puisque j’ai fait passer plusieurs brevets mer à mes chiennes, qu’une a été sélectionnée plusieurs fois au championnat de France et que j’ai conduit une Terre Neuve en pistage Français jusqu’en C….), mais…. je n’avais jamais possédé de Rhodesian !

 

 

« Un chien d’exception pour maître d’exception »…..voilà ce qu’on dit je crois, en tout cas c’est agréable d’avoir un chien qui vous suit partout même sans laisse, cela dit ils ne sont pas tous comme elle, même si les rhodesian restent généralement un peu réservés avec les étrangers, Windie est particulièrement attachée à sa maîtresse ! Avec les autres chiens, surtout les petits c’est une crème, lorsque Dundee du Bois de Moque Souris, le spitz nain de mon amie Annie Gouraud était petit, il nous est arrivé de partager une chambre d’hôtel, alors pour le faire jouer elle posait à terre sa tête (plus grosse que lui à l’époque) et remuait gentiment l’oreille, ne soyez pas surpris que ce petit chien n’ait pas peur des gros sur les rings d’honneur…Windie l’a bien entraîné ! Mais attention certains éleveurs, font reproduire des lignées au caractère hargneux, pas toujours sanctionné en exposition, j’ai vu des femelles commencer à se battre avant l’entrée dans un ring….Donc attention, si le chien ne possède pas son TAN ou au moins un CSAU (certificat de sociabilité et d’aptitude à l’utilisation)….Le club a des éleveurs sérieux qui dépistent leurs reproducteurs contre la dysplasie et le sinus dermoïde (maladie qui touche la race, mais qui existe aussi pour d’autres races).
.Pour acheter votre chiot vous pouvez donc vous adresser au Rhodesian Ridgeback Club
Secrétariat : secretariatrrc@free.fr

 

 Président :
M.Christian JOUANCHICOT - 10 avenue Ernest Renan 
77270 VILLEPARISIS
Tél.01 60 21 04 88 - Email : cjouanchicot@free.fr

 

 

 

Le Standard

 

Standard F.C.I. No 146 - 02 04 1997

 

ORIGINE : 
Sud de l'Afrique.
Standard délivré par l'Union cynologique du Sud de l'Afrique et par le Kennel Club du Zimbabwe.


CLASSIFICATION FCI : 
Groupe 6 : chiens courants, chiens de recherche au sang et
races apparentées.
Section 3 - races apparentées.

Sans épreuves de travail.


BREF APERÇU HISTORIOUE :

Le chien de Rhodésie à crête dorsale est actuellement la seule race autochtone du Sud de l'Afrique. Ses ancêtres proviennent de la colonie du Cap du Sud de l'Afrique, où ils furent croisés avec les chiens des pionniers primitifs et avec les chiens de chasse à crête dorsale semi-domestiqués des Hottentots. Chassant en général à deux ou trois en groupe, la fonction ancestrale du chien à crête dorsale de Rhodésie ou Chien Lion était de poursuivre le gibier, tout spécialement le lion, et de l'acculer aux abois, avec une grande agilité, jusqu'à l'arrivée du chasseur.

Le premier standard inspiré par celui du Dalmatien, à été rédigé en 1922 par F.R.Barnes, à Bulamayo en Rhodésie. Il a été approuvé par l'Union cynologique du Sud de l'Afrique en 1925.

Retour

ASPECT GENERAL :

Le chien de Rhodésie à Crète dorsale est un chien équilibré, fort, musclé, agile et actif, harmonieux dans sa silhouette et capable d'une grande endurance et de bonnes pointes de vitesse. L'accent principal doit être mis sur son agilité et son élégance; sa constitution doit être saine et exempte de toute lourdeur.

 

Ce qui caractérise la race est la crête dorsale formée par le poil qui pousse dans le sens opposé au reste du pelage. La crête (épi) est la marque distinctive de la race. Elle doit être nettement définie et symétrique. Elle va en s'effilant vers la croupe. Elle doit comnencer immédiatement derrière les épaules et se prolonger jusqu'à la pointe de la hanche; elle doit comprendre deux écussons (couronnes) identiques et symétriques, dont le bord postérieur ne doit pas dépasser le tiers de la longueur de la crête. Une largeur pouvant aller jusqu'à 5 cm est une bonne moyenne pour la crête.

Retour

COMPORTEMENT - CARACTERE :

Digne, intelligent, distant avec les étrangers, mais sans montrer d'agressivité et sans être craintif

Utilisation :

Dans de nombreuses régions du monde, le chien de Rhodésie à crête dorsale est encore employé comme chien de chasse , mais il est tout spécialement apprécié comme chien de garde et comme chien de compagnie.

TETE :

Région Crânienne :

Crâne : il doit être de bonne longueur (la largeur du crâne entre les oreilles et les distances de la protubérance occipitale au stop et du stop à l'extrénùté de la truffe sont égales. Le crâne est plat et large entre les oreilles. Au repos, la tête doit être exempte de rides. 

Stop: Doit être bien marqué, mais sans excès. Il ne s'agit pas d'une ligne droite allant de la truffe à la protubérance occipitale.

Région Faciale :
Truffe : Noire ou marron. La truffe noire doit aller avec des yeux foncés, la truffe marron avec des yeux de couleur ambre.

Museau : Il est long, haut et puissant.

Lèvres : Elles sont nettes et bien adaptées aux mâchoires.

Mâchoires et dents : Les mâchoires sont fortes et présentent un articulé en ciseaux parfait et complet, c'est à dire que les incisives supérieures recouvrent les inférieures dans un contact étroit et sont implantées bien d'équerre par rapport aux mâchoires. Les dents sont bien développées, en particulier les canines.


Joues : Bien ciselées

Yeux : Ils sont modérément écartés, ronds, brillants et vifs, avec une expression intelligente. Leur couleur s'harmonise avec la couleur de la robe.

Oreilles : Elles sont attachées assez haut. Elles sont de dimension moyenne, plutôt larges à la base. Elles diminuent graduellement de largeur pour se terminer en une pointe arrondie. Elles sont portées contre la tête.

Cou : De bonne longueur, fort, exempt de fanon

Retour

CORPS :

Dos: Puissant.

Rein : Fort, musclé et légèrement voussé.

Poitrine: Sans être trop large, elle est bien descendue et ample; elle atteint le niveau des coudes.

Poitrail : Vu de profil, il est visible.

Côtes : Modérément bien cintrées, jamais rondes en cercles de barrrique.

Queue : Elle est forte à la naissance et va en s'amenuisant vers l'extrémité ; elle n'est en rien grossière. De longueur modérée. Elle ne doit pas être attachée trop haut ni trop bas. Elle est portée avec une légère courbe vers le haut, elle n'est jamais enroulée.

MEMBRES :

Membres antérieurs : Les antérieurs sont parfaitement droits, forts et pourvus d'une ossature solide. Les coudes sont au corps. Vus de profil, les antérieurs sont plus larges que vus de face. Les métacarpes sont forts et légèrement inclinés.

Epaules : Obliques, nettes et musclées, dénotant la rapidité.

Pieds : Compacts et arrondis, avec des doigts bien cambrés et des coussinets résistants et élastiques ; les pieds sont protégés par le poil qui pousse entre les doigts et les coussinets. 
Membres postérieurs : Les muscles sont nets et bien dessinés; les grassets sont bien angulés et les jarrets solides et bien descendus.

Allures : Parallèles; allures dégagées et actives.

 

 

  

ROBE :

Poil : Court et dense, d'aspect lisse et luisant ; ni laineux ni soyeux.

Couleur : De froment clair à froment rouge (fauve). Un peu de blanc sur le poitrail et sur les doigts est admis, mais le blanc en excès sur le poitrail, le ventre et sur ou plus haut que les doigts est un défaut. Le museau et les oreilles de couleur foncée sont admis. Tout excès de poils noirs dispersés dans la robe sont hautement indésirables.

 

 

 

 

 

TAILLE ET POIDS :

La taille recherchée est de :
63 -69 cm (25 -27 pouces) pour les mâles et de:
61-66 cm (24-26 pouces) pour les femelles.

Le poids recherché est de :
36,5 kg (80 livres anglaises) pour les mâles, et de 32 kg (70 livres anglaises) pour les femelles.

Défaut : Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.

N.B : Les mâles doivent avoir deux testicules d'aspect normal, complètement descendus dans le scrotum.




30/05/2011
2 Poster un commentaire

Le Spitz des Visigoths

Atypique, rare, presque inconnu du grand public, le Spitz des Visigoths m'a tapé dans l'oeil comme on dit, assez récemment. Vous connaissez tous mon intérêt pour les chiens du 5ème groupe et celui-là n'est pas en reste. J'en ai vu plusieurs en expositions cette année et j'ai cherché quelqu'un qui puisse me ke faire découvrir. Bien sûr, cette démarche n'est pas seulement égoïste car vous en profitez. Je laisse donc la parole à Virginie Guy qui élève cette race avec passion sous l'affixe "des Coeurs d'Alène". J'espère que cet article vous passionnera autant que moi.

 

Le Spitz des Visigoths

 

Ch. France et Luxembourg Rätt o Slätts Viking-Warrior (Viking)

(Prop. Virginie Guy)

 

Historique de la race



C’est une race très ancienne : les premières traces connues de son existence ont été trouvées dans les tombeaux de l'ancienne Egypte, sous la forme d'ornements portant un petit chien de type VÄSTGÖTASPETS en fer forgé comme emblème d'une corporation d'artisans.

 

 

 

Dessin issu de la fresque de Khnoumotep (vers 190 av.JC)

 

 

Voici des reproductions d’un relief égyptien : il s’agit de la tombe du nomarque Djéhoutyhotep à El-Bersheh, prince de Nekheb et administrateur de la nome (province) d'Hermopolis, qui a vécu sous les règnes d'Amenemhat II, Sésostris II et Sésostris III (de 1929 à 1843 avant J.C.)
Le chien s'appelait Ankhou. Il était le chien familier du Prince et chose exceptionnelle il est représenté deux fois sur la tombe du Prince - ses propres enfants n'y sont qu’une fois, voir pas du tout - ce qui indique l'affection que lui portait son maitre.
Les égyptologues l'appellent " le chien à la queue en tire-bouchon "

 

 

 

Cependant on ne sait pas comment ni quand, ce chien de type basset au corps allongé mais ferme, à la tête large, est arrivé en Suède, berceau du VÄSTGÖTASPETS.

 

L'histoire des premières exportations de ce chien depuis la Suède est mieux connus. Les Vikings y jouèrent sans doute un rôle important, et peut-être même sont-ils responsables du périple égypto-suédois de la race. Vraisemblablement, ils la disséminèrent dans toute la Scandinavie et l'introduisirent, à partir du IXe siècle, dans les différentes régions où ils débarquèrent, en Europe et jusqu'en Islande.

 

On dit également qu'un descendant de Guillaume le Conquérant, désireux d'améliorer l'artisanat de son royaume, fit venir des tisserands flamands, mais aussi des Scandinaves qui amenèrent avec eux leurs familles et leurs chiens, dont des VÄSTGÖTASPETS. Implantés au pays de Galles, les VÄSTGÖTASPETS auraient contribué à la naissance du Welsh Corgi (Pembroke). "

 

 

Reconnu par le Kennel Club Suédois en 1943 puis par le Fédération Canine Internationale en 1948, il doit sa sauvegarde à deux hommes dont le comte Björn Von Rosen, qui dans les années 40, se souvenant des petits chiens de ferme qu'il avait connu dans sa jeunesse quand il passait ses étés dans la région de Västergötland (au sud-ouest de la Suède), décida de retrouver leur trace.
Il passa une annonce dans un journal local pour savoir si quelqu'un avait vu ou connaissait ses chiens : un enseignant lui répondit, Karl-Gustav Zetterstén, qui demanda à ses élèves de chercher ses chiens. Ils prirent leurs vélos et fouillèrent les environs, plus précisément autour de la ville de Vara. C'est ainsi que fut découvert TOPSY, une femelle née en 1930, trop âgée pour reproduire mais qui servit de modèle pour la rédaction du premier standard de la race. Avec elle, 3 autres femelles (dont sa fille VIVI et sa petite-fille TESSAN, née en 1940) et un mâle MOPSEN (né en 1938 et père de 2 portées nées en 1943) furent considérés comme étant dans le type de la race. Ils furent présentés à l'exposition de Gothenburg et les juges décidèrent qu'ils représentaient une race à part entière : le Västgötaspets était né...

 

Ch. France et International Swedish Valhund de l'Asie Zanie du Marais (Swedish)

(Prop. Virginie Guy)

 

 

En France son introduction date de l'année 1988 : Biba, une femelle importée d’Angleterre et Alex, un mâle suédois. De l'union de ces deux premiers "VÄSTGÖS" est née, en août 1989, la première portée française

 

 

Standard

 

Topsy qui a servi de modèle au standard

 

 

Classé dans le groupe 5 (chien de type spitz) section 3 (chien nordique de garde et de berger)
C’est un petit chien court sur pattes et puissant. Son aspect et expression dénotent un chien vigilant, vif et énergique.
La tête est assez longue et nettement dessinée. Le crâne presque plat et le stop bien marqué. Le museau est légèrement plus court que le crâne. Les yeux sont de formes ovales et de couleur brun foncé. Les oreilles sont de dimensions moyennes, pointues et dressées.
Le cou est long, fortement musclé et bien dégagé.
Le dos est horizontal et bien musclé, la croupe large et légèrement inclinée. La poitrine est longue et bien descendue.
Les membres doivent avoir une bonne ossature, les épaules longues et bien inclinées à 45° de l’horizontal. Les membres postérieurs sont parallèles. Les cuisses sont larges et fortement musclées.
Les pieds de dimension moyenne sont courts et ovales, bien serrés.
Les allures sont belles, avec une bonne amplitude et impulsion.
La particularité de la race est la longueur de la queue : à l’origine coupée (c’était un chien de travail), lorsque la loi suédoise l’interdit, des queues longues sont apparues mais le gêne queue courte est très présent dans la race. Les chiots peuvent naitre anoure (aucune vertèbre), brachyoure (quelques vertèbres) ou avec une queue longue portée de différentes manières (le plus souvent enroulée sur le dos). C’est une caractéristique très rare et à préserver dans la race.
Le poil de couverture est de longueur moyenne,  dur, serré et bien couché.  Le sous-poil est doux et très dense.  Le poil est court sur la tête et la partie antérieure des membres ; il peut être légèrement plus long sur le cou, la poitrine et la partie postérieure des membres.
Les couleurs : Gris, brun grisâtre, jaune grisâtre, jaune rougeâtre ou brun rougeâtre. Un poil plus clair, dans les mêmes nuances de couleurs mentionnées plus haut, peut se rencontrer sur le museau, la gorge, la poitrine, le ventre, les fesses, les pieds et les jarrets. Des poils plus foncés sont visibles sur le dos, le cou et les côtés du corps. Les marques plus claires sur les épaules, appelées « marques du harnais », et sur les joues sont recherchées.  Le blanc est admis en petite quantité tel qu’une liste étroite, une tache sur le cou ou un léger collier.  Les marques blanches sont admises aux membres antérieurs et postérieurs et sur la poitrine, mais les « chaussettes » blanches ne doivent pas monter sur la partie supérieure de la jambe.
Taille : 33 cm pour un mâle, 31 cm pour une femelle + 2 cm / - 1 cm
Pas de poids indiqué dans le standard : de 9 kg pour une petite femelle à 15 kg pour un mâle (parfois plus mais ce n’est pas souhaitable)

 

 

Caractère

 

Ch. France, Luxembourg, Internationale, Suisse Region's Alike Aim (Vallda)

(Prop. Virginie Guy)

 

 Petit mais costaud, telle pourrait être la devise du VÄSTGÖTASPETS. En effet, ce petit chien a vite fait de rappeler à ses maîtres que, malgré sa taille, il a su rester un chien de berger au caractère franc et courageux. Pour vraiment comprendre ce diable de berger suédois, il faut observer comme il est ravi de courir la campagne, rapide et infatigable avec son corps agile. Son principal travail était de déplacer les troupeaux de vaches, des bêtes impressionnantes par rapport à lui : il devait donc être très fort mentalement, têtu et volontaire.

 

    A le voir, on ne l'imagine que comme chien de compagnie, rôle qu’il occupe à la perfection mais il est bien plus que cela : désireux de faire plaisir à ses maitres, toujours partant pour une balade ou n’importe quelles activités dans laquelle il pourra montrer ses capacités physiques assez exceptionnelles pour sa taille. Il court très vite, longtemps, capable de virer très court, il saute également très bien et très haut. Son corps est celui d’un chien de taille moyenne, d’ailleurs la longueur de ses crocs est impressionnante : mais rassurez-vous, il ne s’en servira pas car c’est un amour de chien, qui adore les gens, les enfants et qui est sociable avec les autres espèces animales (de son passé de chien de ferme, la sélection des paysans a été impitoyable, il ne fallait aucune bouche inutile à nourrir !).
Il se montre gardien, prévenant toute arrivée, son ouïe est très fine. Il est très attaché à ses maitres, sa famille est son troupeau : il n’est ni fugueur, ni chasseur (quoique les taupes et autres mulots du jardin ont intérêt à se méfier de son odorat).
Les enfants l’adorent, attirés par son physique de petit loup et c’est réciproque, il adore partager leurs jeux.

 

Ch. France, Luxembourg, Internationale Bliss des Coeurs d'Alène (Bliss)

(Prop. Virginie Guy)

 

Le revers de la médaille ? La solitude n’est pas sa tasse de thé, passez votre chemin si vous le laissez seul du matin au soir. Certains sujets aboient un peu plus que la moyenne, mais chaque chien est différent et certains sont très silencieux. Enfin pour son équilibre psychique, il faut lui faire partager le maximum de choses avec vous, il ne demande que cela !
Côté santé, c’est le chien rustique par excellence, qui vit vieux si on fait attention à sa ligne (15 ans, voir 18 ans) : il récupère beaucoup plus vite que les autres races. Il ne craint pas le froid, adore la neige, la chaleur ne le perturbe pas non plus (certains vivent en Australie ou au Texas)

 

 

Historique de mon élevage « Les Cœurs d’Alène »

 

 

Passionnée par toutes les races depuis l’enfance, j’ai lu les premiers articles consacrés à cette race à la fin des années 80. J’ai commencé à exposer en 1991 le carlin de mes parents, puis j’ai démarré l’ élevage de bergers polonais de plaine en 1996. En 2001, j’ai cherché un autre chien de berger, demandant moins d’entretien du poil et j’ai pensé au västgötaspets : j’ai d’abord acheté un jeune mâle dans l’unique élevage français à l’époque (l’Asie Zanie du Marais), puis je suis allée chercher en Finlande une femelle.
Ma première portée est née en 2006 avec un mâle suédois résidant en Suisse, j’ai gardé une femelle. Maintenant l’élevage se compose de 2 mâles (dont le plus jeune a été importé de Suède) et de 5 femelles âgées de 3 mois à 7 ans. Quant tout se passe bien, deux portées naissent à l’élevage chaque année, les chiots partent un peu partout en France, mais aussi à l’étranger (Suisse, Belgique, Hollande).

 

Eika des Coeurs d'Alène

(Prop. Virginie Guy)

 

Final Fantasy des Coeurs d'Alène (Kara)

(Prop. Virginie Guy)

 

Si les saillies se passent généralement bien, les naissances sont parfois difficiles avec des césariennes lorsque le nombre de chiots est trop important. De plus l’élevage d’une race très rare (10 naissances en moyenne par an) est délicate car le nombre de lignées est restreinte et on évite au maximum la consanguinité pour ne pas appauvrir le pool génétique de la race : ce qui explique que la race n’est pas parfaitement homogène comme d’autres aux effectifs importants et sélectionnés depuis plus longtemps. Mais la robustesse et le caractère doivent être la priorité, avant la « beauté »
Depuis qu’un chiot de ma production a gagné la Mondiale en classe jeune en 2009, les demandes sont parfois plus lointaines (Angleterre, Canada, Etats-Unis …) et il arrive aussi que des clients après avoir fait l’acquisition d’un 1er västgötaspets, reviennent à l’élevage l’année suivante pour en prendre un deuxième : c’est la plus belle récompense pour un éleveur !

 

Album Photo

 

 

 

 

 

 

 

 

 


28/04/2011
2 Poster un commentaire

L'Azawakh

Pour fêter les trois ans de mon blog et vous remercier de votre fidélité, j'ai décidé de publier, en ce mois d'avril, une seconde "race du mois". Je sais que cette rubrique vous passionne de plus en plus vu le succès énorme en début de mois de l'article de Jean-Luc Navard sur l'Epagneul du Tibet.  J'aimerai pouvoir le faire plus souvent mais ce n'est pas toujours possible.

 

L'Azawakh est rare, comme précieux. C'est un lévrier à l'élégance tout à fait hors du commun. Je l'ai découvert il y a de nombreuses années lorsque l'une de nos connaissances d'expositions qui possédait aussi un sloughi en a acquis un. C'est un chien qui m'a toujours intrigué et je dois dire que je suis très très content de le connaître mieux grâce à l'article concocté pour nous par Jean-Marc Giambi, passionné par la race depuis longtemps et qui élève des Azawakhs sous l'affixe bien connu de l'Epine à Miel. Mais assez discuté, je vous laisse en compagnie de ce fascinant lévrier :

 

L'Azawakh

 

 


 

L'Azawakh et moi

 

U'Gaza Al Moira et Calame Kel Arawane Nefta

 

C’est en 1993 au cours de l’exposition du championnat de France organisé à
Longchamps que j’ai rencontré l’Azawakh pour la première fois.
Mon regard c’est posé sur la vision d’un homme suivi par 4 ou 5 lévriers d’une
démarche, d’une silhouette  et d’une élégance que je n’avais jamais vu jusqu’à
ce jour.
J’ai littéralement craqué pour ce chien  dont j’ignorais totalement
l’existence.
Je m’en souvient comme si s’était hier !!
L’année suivante la première Azawakh entrait dans ma vie.
C’est donc depuis 1994 que notre quotidien est partagé avec cet animal
exceptionnellement intelligent et sensible.

 

El Saouda du Domaine de Rochereau

 

Une race peu commune

 

Farrah de l'Epine à Miel

 

El-Sajouda du Domaine de Rochereau

 

L'Azawakh, et par la même occasion une pure merveille de la nature:
UNE VERITABLE INTELLIGENCE FAITE … « CHIEN ..!!? ».
Avant tout sachez que les lévriers à l’exception de quelques races crées par l’homme ne sont pas des chiens mais des Graïoïdes. Pour des raisons de facilités la cynophilie a regroupé l’espèce Canine et l’espèce Graïoïde dans la même catégorie. Mais il n’en est rien, tout comme l’espèce Lupus il est bien a part et a un comportement très différent de celui du chien.

 

Abagazem Kel Dahoussahaq

 

Prenez conscience que cette différence vous demandera de penser et d’adopter un comportement adapté à votre lévriers en oubliant les règles utilisées pour les races Canines. De plus attention à éviter toute reproduction avec d’autres races !!
Depuis environ 7000 ans ces lévriers ont compris  l'intérêt qu'ils avaient à vivre et à organiser leur vie familiale en parallèle étroite avec celle de l'homme. Tant pour la sécurité du groupe que pour la complicité et le partage de la chasse. La réciproque existe aussi pour l'homme et est toujours d'actualité dans les pays d'origines du Sahel (Mali, Niger, Burkina) autrefois berceau de l'humanité et savanes verdoyantes peuplées de nombreuses espèces d’herbivores.
Ce pacte d'amitié et de confiance  liant  l'azawakh à l'homme perdure après même la transformation naturelle de ces jardins en déserts.
L'azawahk est le seul lévrier au monde à remplir trois tâches essentielles auprès des hommes.
- La chasse aux antilopes, gazelles, lièvres,...qu'ils rattrapent à la course et les bousculent pour les faire tomber avant que l'homme porte le coup fatale à l'animale.
- Le gardiennage  des campements contre les intrus.
- La protection des troupeaux contre les attaques de prédateurs comme les hyènes , chacals,...faisant de l'azawakh un chien proie protégé par les hommes. Ceci explique le caractère parfois  méfiant voir craintif de l'azawakh.
Cette entente cordiale passe avant tout par le respect de l'indépendance et de la liberté de chacun.

Un statique élégant et une démarche gracile caractérisent l'Azawakh

Farrah de l'Epine à Miel

 

Un azawakh ne supporte ni la contrainte ni la soumission. Trop d’autorité brise son caractère et peut le rendre craintif, farouche voir agressif.
Son éducation se fait avec douceur et fermeté. «  Une main de fer dans un gant de velours » est ici la meilleur recommandation à tenir comme mot d’ordre. En effet, son hyper sensibilité et son intuition le rendent très instinctif aux réactions de son maître et si celui-ci dépasse les limites où l’azawakh se sent injustement menacé ce dernier montrera les dents en grognant. N’y voyez pas d’agression de sa part mais tout simplement le signe qu’il a compris votre ordre. N’insistez pas la leçon est acquise.
Tout comme l’excès de force  l’azawakh  peut souffrir d’un manque d’autorité. A vous de trouver le juste équilibre en fonction de votre personnalité et votre quotidien et de la personnalité de votre Azawakh surtout dans les premiers mois de sa vie.
Utilisez une voix de cœur plus profonde que la voix de tête, il y est plus sensible.
L’azawakh est un chien qui comprend vite, même très vite les règles imposées par son maître mais il comprend tout aussi vite les failles par lesquelles il installera  son confort personnel. Alors « cadrez le bien dès le départ ,  l’avenir ne serra que du Bonheur !! ».
 
L’azawakh est comme un chat, indépendant , mais très démonstratif! Son affection pour sa famille ( humains comme animaux ) est sans bornes et il peut se montrer très protecteur envers les étrangers.
Si vous devez recevoir des gens que l’azawakh ne connaît pas isolez le juste le temps de pouvoir les installer assis puis faites le entrer dans la pièce et laissez le venir à eux. Une fois les présentations faites il n’y aura plus de problèmes pour se déplacer dans la maison. Toutefois prenez l’habitude de lui parler avant d’entrer dans une pièce où il se trouve car comme pour beaucoup d’animaux un peu « chauds » quelqu’un qui se déplace silencieusement peut lui paraître suspect  voir prédateur.

L’azawakh n’est pas fugueur s’il se sent à sa place au sein de sa famille.
Il n’est pas non plus un chien à élever ou à garder à l’extérieur de la maison. Bien au contraire offrez lui son propre fauteuil ou canapé, il y passera une grande partie de la journée à se détendre, dormir ou ne rien faire du tout. Souvent il le décore avec divers jouets, petits objets, bouts de papiers ou de végétaux qu’il place et replace suivant son inspiration et son goût du moment.
Hé oui l’azawakh est aussi un artiste décorateur !!

Il lui faut aussi de l’exercice pour dépenser son énergie, pour cela de grandes promenades sécurisées s’imposent si vous n’avez pas l’espace nécessaire dans votre jardin.
Attention :

En France la chasse aux lévriers est interdite.

Donc évitez les milieux giboyeux si vous voulez éviter les ennuis avec les gardes chasse.
Soyez prévoyants; votre azawakh peut repérer un lapin à deux km sur terrain plat.

Si vous avez la chance d’avoir un club de coursing ( PVL : Poursuite à Vue sur Leur) dans votre région, je vous conseille d’y amener régulièrement votre azawakh. Cela lui fera rencontrer d’autres lévriers, le sociabilisera et lui apportera le défoulement nécessaire à son équilibre mental et psychologique en lui faisant faire ce pour quoi il est fait : CHASSER A VUE.

 

 

Calame, une vraie présence !

 

Sociabilisation.

Elle est capitale pour vous et votre azawakh !
Sortez le régulièrement en ville, au marché…Faites lui rencontrer du monde dès son plus jeune âge.

 

 

Le Standard

 


 

Standard F.C.I. N°307 / 03.06.1998 / F
AZAWAKH

ORIGINE : Mali.

PATRONNAGE : France.

DATE DE PUBLICATION DU STANDARD D’ORIGINE EN VIGUEUR : 22.08.1994.

UTILISATION : Chasse à vue. Les nomades le considéraient également comme un animal d’apparat et un compagnon.

CLASSIFICATION F.C.I. : Groupe 10 Lévriers.
Section 3 Lévriers à poil court.
Sans épreuve de travail.

BREF APERCU HISTORIQUE : C’est un lévrier africain de modèle afro-asiatique apparu en Europe vers 1970, qui vient du bassin nigérien moyen, entre autres de la vallée de l’Azawakh. Depuis des centaines d’années, il est le compagnon des nomades sud-sahariens.

ASPECT GENERAL : Particulièrement élancé et élégant, le lévrier de l’Azawakh donne une impression générale de grande finesse. Son ossature et sa musculature transparaissent sous des tissus fins et secs. Ce lévrier se présente comme un longiligne dont le corps s’inscrit dans un rectangle à grand côté vertical.

PROPORTIONS IMPORTANTES :
• Longueur du corps / hauteur au garrot : 0,90.
Ce rapport peut être légèrement supérieur chez les femelles.
• Hauteur de la poitrine / hauteur au garrot : environ 0,40.
• Longueur du chanfrein / longueur de la tête : 0,50.
• Largeur du crâne / longueur de la tête : 0,40.

COMPORTEMENT / CARACTERE : Vif, attentif, distant, il est réservé avec les étrangers et peut même parfois être farouche, mais il sait être doux et affectueux avec ceux qu’il veut bien admettre.

TÊTE : Elle est longue, fine, sèche et ciselée, assez étroite, sans excès.

REGION CRANIENNE :
Crâne : Le crâne est presque plat, plutôt allongé. La largeur du crâne doit être nettement inférieure à la moitié de la longueur de la tête. Les directions des axes du crâne et du chanfrein sont souvent légèrement divergentes vers l’avant. Les arcades sourcilières et le sillon frontal sont peu marqués. En revanche, la crête occipitale est nettement saillante et la protubérance occipitale marquée.
Stop : Très peu marqué.

REGION FACIALE :
Truffe : Les narines sont bien ouvertes. La truffe est noire ou brune.
Museau : Long, rectiligne, affiné vers l’avant sans exagération.
Mâchoires/dents : Mâchoires longues et fortes. Articulé en ciseaux.
Joues : Plates.
Yeux : En amande, assez grands. Leur couleur est foncée ou ambrée. Les paupières sont pigmentées.
Oreilles : Attache assez haute. Elles sont fines, toujours tombantes et plates, à base assez large, plaquées au crâne, jamais « en rose ». Leur forme est celle d’un triangle à la pointe légèrement arrondie. Leur base se redresse lorsque le lévrier est attentif.

COU : Bien sorti, long, fin et musclé, légèrement arqué. La peau est fine et ne forme pas de fanon.

CORPS :
Ligne du dessus : A peu près droite, horizontale ou se relevant légèrement en direction des hanches.
Garrot : Bien sorti.
Rein : Court, sec et souvent légèrement arqué.
Hanches : Nettement saillantes et toujours placées à une hauteur égale ou supérieure à la hauteur au garrot.
Croupe : Oblique sans être avalée.
Poitrail : Pas très large.
Poitrine : Bien développée en longueur, haute sans atteindre toutefois le niveau du coude. Elle n’est pas très large mais doit laisser un volume suffisant pour le cœur, donc, la région sternale ne doit pas être brusquement resserrée.
Côtes : Longues, apparentes, légèrement et régulièrement cintrées jusqu’au sternum.
Ligne du dessous : L’arc sternal est accentué et raccordé sans brusquerie au ventre qui est remonté très haut sous la voûte lombaire.

QUEUE : Attachée bas, longue, mince, sèche et effilée. Elle est couverte du même poil que le corps et comporte un pinceau blanc à son extrémité. Elle est tombante avec le bout légèrement relevé, mais lorsque l’animal est excité, elle peut être portée au-dessus de l’horizontale.

MEMBRES

MEMBRES ANTERIEURS :
Vue d’ensemble : Longs, fins, presqu’entièrement verticaux. Aplombs parfaits.
Epaules : Longues, sèchement musclées et peu obliques vues de profil. L’angle scapulo-huméral est très ouvert ( environ 130°).
Pieds antérieurs : De forme arrondie, aux doigts fins et rapprochés ; les coussinets sont pigmentés.

MEMBRES POSTERIEURS :
Vue d’ensemble : Longs et secs. Aplombs parfaits.
Cuisses : longues avec une musculature saillante et sèche. L’angle coxo-fémural est très ouvert ( environ 130°).
Grasset : L’angle fémoro-tibial est très ouvert ( environ 145°).
Métatarse : Tarse et métatarse sont droits et secs, sans ergot.
Pieds postérieurs : De forme arrondie. Les coussinets sont pigmentés.

ALLURES : Toujours très souples et particulièrement relevées au trot et au pas. Le galop est bondissant. L’Azawakh donne une grande impression de légèreté, voire d’élasticité. Le mouvement est un point essentiel de la race.

PEAU : Fine, tendue sur l’ensemble du corps.

ROBE

POIL : Ras, fin, réduit jusqu'à l’absence sur le ventre.

COULEUR : Fauve à panachure limitée aux extrémités. Toutes les nuances sont admises, du sable clair jusqu’au fauve foncé. La tête peut ou non porter un masque noir et la liste est très inconstante. La robe comporte un plastron blanc et un pinceau blanc au bout de la queue. Chacun des quatre membres comportent obligatoirement une balzane, au moins sous forme de trace sur le pied. Les bringeures noires sont admises.

TAILLE ET POIDS :
Hauteur au garrot : Mâles : entre 64 et 74 cm
Femelles : entre 60 et 70 cm
Poids : Mâles : environ 20-25 kg
Femelles : environ 15-20 kg.

DEFAUTS : Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.
• Aspect général : lourd.
• Crâne trop large.
• Stop accentué.
• Corps trop long.
• Hanches placées nettement plus bas que le garrot.
• Ladre important.

DEFAUTS ELIMINATOIRES :
• Manque de type ( en particulier traduisant un croisement récent avec une autre race).
• Forte déformation anatomique non accidentelle.
• Anomalie invalidante non acquise.
• Tout vice redhibitoire repéré.
• Prognathisme inférieur ou supérieur.
• Oeil pâle dit d’oiseau de proie.
• Côtes s’incurvant à l’envers au bas de la poitrine qui prend de ce fait un aspect « en boîte de violon ».
• Robe non conforme au standard.
• Poil dur ou demi-long.
• Absence de marque blanche quelconque à l’extrémité d’un ou plusieurs membres.
• Taille s’écartant de plus de 3 cm des normes du standard.
• Caractère peureux avec panique ou agressif avec attaque.
N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d’aspect normal complètement descendus dans le scrotum.

 

Album Photo

 

Farrah de l'Epine à Miel

Une belle illustration du standard

 

 

Une portée de trois chiots adorables et E'Gahna de l'Epine à Miel une belle bringée

 

Uzana Al Kabas du Domaine de Rochereau sur son trône de reine !

 

 

Gaza

 

Gaza en mouvement... impressionnante !

 

(Photos et Prop. Jean-Marc Giambi)

 


Un grand merci à Jean-Marc et Emmanuel pour cet article passionnant.



13/04/2011
6 Poster un commentaire

L'Epagneul Tibétain

L'Epagneul du Tibet est sans doute l'une des races qui m'intéresse le plus car il a failli être mon premier chien d'adulte. En effet, lorsque j'ai décidé de prendre un chien à moi, j'ai longuement hésité entre le cavalier et lui. A l'époque, en 1994, c'était une race très rare. Je n'en n'avais vu que très peu autrement qu'en photo. Je crois que j'ai découvert sa jolie bouille dans  le milieu  des années 1980 sur des photos de magazines car la chanteuse Catherine Lara en possédait une qui, si mes souvenirs sont bons, portait le nom de Thérèse. Je trouvais ce petit chien vraiment très très mignon et même si j'ai opté finalement pour le cavalier, j'ai toujours gardé un grand intérêt pour cette race.

 

Il a été difficile de trouver un passionné et j'y ai mis le temps mais je ne le regrette pas car l'article de Jean-Luc Navard correspond tout à fait à ce que je voulais pour l'Epagneul Tibétain. Il élève cette race avec passion sous l'affixe des Hauts Flamboyants et réussit merveilleusement. N'hésitez pas à visiter son site, il est magnifique et donne envie de mieux connaître cette race délicieuse :


http://www.epagneultibetain.fr/index.htm

 

L'épagneul du Tibet

 

 

Premier contact


Ma rencontre avec l’épagneul  du Tibet  s’est faite fortuitement, lors d’une exposition canine où j’officiais en tant qu’organisateur. Ancien éleveur de Berger Allemand, j’avais perdu  ma dernière femelle quelques mois plus tôt, et ne voulait plus en reprendre car avec cette race, trop  de maladies, de contraintes, d’obligations, etc. bref, il ne nous restait à la maison que le labrador de mon amie âgé de 9 ans. En ce qui  me concerne, j’ai  démarré la cynophilie à 17 ans, d’abord sur les terrains de travail, en portant le fameux « costume » pour le mordant, puis ensuite responsable d’associations, puis dans un Club de Race où j’ai instauré l’examen de passage du  Test  d’Aptitude Naturelle et le dépistage de la dysplasie de la hanche, toujours d’actualité 30 ans plus tard !! Autres Clubs de travail, associations canines et aujourd’hui  membre du  Comité de L’ile de France depuis 8 ans, membre du  Club des Chiens du  Tibet, Membre de la Commission d’élevage des épagneuls du  Tibet. Je donne toujours sans compter à la cynophilie et à  la passion du  chien. Tout ceci  en plus de ma carrière professionnelle à  conduire de front comme beaucoup.


Sur l’exposition de Mantes la Jolie, il y a bientôt 10 ans, une éleveuse de la région s’arrêtait devant nous pour récupérer son catalogue, et avait sur un chariot dans une cage, 4 jolis épagneuls du  Tibet. Tout de suite le flash, les questions rapides, quelle est cette race, etc.. je passe vous voir… et voilà  pour ne pas la retarder. Plus tard dans la journée après en avoir bien discuté nous avions pris la décision d’acquérir un épagneul du Tibet, donc direction l’éleveuse. Elle nous a écouté et après une conversation riche sur nos connaissances, elle nous proposait une jeune chienne de 7 mois, qui  venait de gagner sa compétition, ainsi est arrivée Ta-Lu-La à la maison.

 

 

Ta-Lu-La

Très photogénique !

 

L’aventure « tibétaine » pouvait commencer ! Chacun apprend à  connaitre l’autre, s’observe, se respecte, bref s’enrichit de ses moments de découverte. Les mois passent et tout est bien en harmonie, le labrador a vite fait copain avec la jeune tibétaine, qui  de son côté très calme ne l’embête pas non plus. Quelques expositions viennent ponctuer notre nouvelle vie avec notre mascotte, qui  nous ravit chaque jour, des bons résultats, des moins bons, tributaires des juges et des relations.

 

Ta-Lu-La

Une fort jolie bouille

 

Comment j’en suis venu à l’élevage :
 Ta-lu-la atteint l’âge de 2 ½ ans, nous décidons de commencer un petit élevage d’épagneul  du Tibet, pour encore mieux servir cette race splendide, et de toute façon, cela a toujours été notre passion, donc cela nous manquait. Je conserve donc mon affixe « des Hauts Flamboyants » et fait accoupler Ta-Lu-La avec un superbe mâle scandinave « Westerner Hailstorm » vivant en France et champion de France.

 

Des chiots Epagneuls Tibétains

 

Quatre bébés arrivent bientôt, 3 femelles et 1 mâle, trois sont sables et une est particolor (sable à  panachures blanches). Nous gardons une femelle sable qui  sera Akoon-Sha. Une petite « crevette » avec une jolie tête, digne de sa maman. L’éleveuse qui  nous a proposé la saillie prend la particolor et nous plaçons  les deux autres chez des particuliers. Akoon-Sha grandit et devient aussi  comme sa maman  une très attachante femelle, joueuse et coquine. Pas trop  de succès en expositions (pas simple de réussir du premier coup), il faut progresser, observer et comprendre. Je mets en place une base de données pour mieux regrouper mes observations, connaitre les cheptels et les lignées, etc... Une nouvelle acquisition d’une femelle à l’étranger, me permet de mieux réussir en expositions et me fait aussi  un peu connaitre plus de personnes sur les rings. 

 

 

Akoon Sha

L'une des premières nées

 

Blossom

 

De nouvelles naissances avec Ta-Lu-La et nous gardons Chaoline, une jolie femelle encore à  la maison, qui  a été Championne d’Allemagne Junior ainsi que son frère, donc la réussite vient à  nous le travail  serait-il récompensé ? Oui surement ! Chaoline est vite cotation 4 c’est à  dire Lice Recommandée au  niveau  du Club de Race comme Ta-Lu-La d’ailleurs. L’autre femelle acquise à  l’étranger est devenue Lice recommandée aussi et comme nous l’avons exposé dans divers pays elle est également championne Internationale rapidement.

 

 

 

Chaoline... impériale !

 

 

Cela fait 4 femelles à  la maison, mais toujours en liberté et dans les canapés, que du  bonheur, de la bonne entente. Nous importons ensuite un magnifique bébé femelle de Finlande, les éleveurs nous faisant entièrement confiance après de nombreux échanges mails, voici  Down-Goblin FALLON à la maison.

 

 

Down-Goblin Fallon

Une bien belle Finlandaise

 

Fallon est aujourd’hui  notre vitrine, sur 30 expositions elle a toujours gagné, que ce soit en France ou à l’étranger , ou par des juges étrangers, au  championnat  ou  sur nos Nationale d’élevage, aujourd’hui 12 CACIB, lice recommandée bien évidemment, c’est je crois me l’être laissé entendre dire, la plus belle chienne de France et ce depuis un bon moment. Un juge a même dit au  public, c’est la chienne que tout éleveur doit rêver de posséder un  jour » c’est dire la qualité de cette femelle ;  à 2 ans championne Internationale, championne de France et du Luxembourg. Elle a fait une portée de 7 bébés dont 5 femelles. 4 sujets sont régulièrement exposés et gagne quasi tout le temps c’est dire la reproductrice. Parmi  ses bébés nous avons gardé Fibbi, et placé auprès de gens sur cette fois, Flower à nos amis, Fantasy  et Forrest à  d’autres amis de la cynophilie sérieux et francs.

 

 

Fibbi

 

Voilà  l’élevage passion est démarré et va bien, nous ne ferons pas de l’élevage en batterie, nos chiens sont tous à  la maison, et pour clore ce chapitre, nous avons fait l’acquisition d’un mâle finlandais dans le même élevage mais de lignées différentes, Down-Goblin DIEGO est arrivé en 2010, il va avoir 1 an bientôt et gagne toutes ses expositions. Il sera notre étalon prochainement.
Actuellement, Akoon-Sha a 4 bébés d’avec un autre mâle finlandais Diego  prendra la  relève sur nos femelles. Nous sélectionnons aussi  les futurs acquéreurs.

 

Historique de la race

 

 

Comme vous le savez, la Chine a envahi le Tibet en 1949 ; des centaines de monastères ont été détruits et la vie des tibétains a considérablement changé ; il n’y a pas d’échanges à proprement parlé entre l’Europe et le Tibet actuellement pour ces raisons ; par ailleurs de nombreux tibétains ont émigré, principalement en Inde en emportant avec eux des épagneuls tibétains ; certains sont actuellement dans les pedigrees de nos chiens, qu’ils viennent d’Inde par l’Angleterre ou des  pays nordiques. Dans leur pays d’origine, ces petits chiens vivaient souvent dans les monastères et remplissaient le rôle de joyeux compagnons ; Ils étaient  capables de rester calmes pendant de longues périodes patiemment couchés sur les genoux des moines durant leurs longues heures de méditation en leur tenant chaud pendant l’hiver. Ils étaient aussi considérés comme des chiens de garde toujours prêts à annoncer l’arrivée d’étrangers. Au Tibet, les moines les gardaient près d’eux et lâchaient les gros dogues pour se défendre des pillards éventuels. Les moines ont toujours traité les épagneuls tibétains avec beaucoup d’égards car selon la tradition bouddhiste ces petits chiens peuvent être une réincarnation d’une âme humaine qui, pour diverses raisons, effectue un cycle de vie différent. Les petits tibbys n’étaient jamais vendus mais offerts en cadeaux comme porte bonheurs.  Le Grand XIIIème Dalaï Lama les aimait particulièrement, les élevait, des documents photographiques en attestent. Les seuls témoignages que l’on a régulièrement viennent de personnes qui voyagent et peuvent ainsi parler des chiens. Un couple d'amis propriétaire d’un mâle « Hauts Flamboyants »  a souvent l’occasion de discuter des tibbys d’origine avec des moines proches du Dalaï Lama, cela permet d’en savoir plus sur les types de chiens d’origine et leurs caractéristiques. Aujourd’hui, il n’y  a plus et depuis longtemps déjà  de véritables chiens de races comme nous, occidentaux l’entendons ! ce sont des « chiens de rue », appelé aussi « damchi » issue de croisement de chiens et à  forte similitude des épagneuls du  Tibet. 

 

 

 

Standard de l'épagneul du Tibet (1998)
Pays d’origine : Tibet / Patronage : Grande Bretagne

 

Fallon

Championne Internationale, France et Luxembourg

 
 
 
Aspect général
 
Petit, Actif et éveillé. Bien proportionné dans son profil général. La longueur du corps est légèrement supérieure à la hauteur au garrot

Caractéristiques
 
Gai et sûr de lui. Extrêmement intelligent. Distant avec les étrangers.
 
Tempérament
 
Eveillé, fidèle mais indépendant
 
Tête et crâne
 
La tête est petite par rapport au corps. Son port est fier. Chez les mâles, elle est masculine sans être grossière. Le crâne est légèrement en dôme. Sa largeur et sa longueur sont moyennes. Le stop est léger mais marqué. Le museau est de longueur moyenne, tronqué. Il a de la substance. Il est dénué de rides. Le menton est assez haut et large. On préfère une truffe noire.
 
Yeux
 
De couleur marron foncé, de forme ovale, vifs et expressifs, de dimension moyenne, assez bien écartés mais dirigés vers l'avant. Le bord des paupières est noir
 
Oreilles
 
De grandeur moyenne, pendantes, bien frangées chez l'adulte et attachées assez haut. On recherche les oreilles légèrement décollées du crâne mais elles ne doivent pas flotter sur le côté. Les oreilles grandes et lourdes, attachées bas ne sont pas dans le type.
 
mâchoires
 
Les dents sont bien rangées et la mâchoire inférieure est large dans la région comprise entre les canines. La denture complète est souhaitable, les dents et la langue ne sont pas visibles lorsque la bouche est fermée. Léger prognathisme inférieur.
 
Cou
 
Moyennement court, fort et bien attaché. Il est couvert d'une crinière (ou châle) de poils plus longs, plus prononcée chez le mâle que chez la femelle.
 
Avant-main
 
Ossature moyenne. Les membres antérieurs sont légèrement arqués mais l'épaule est bien attachée. Epaule bien placée (oblique).
 
Corps
 
Sa longueur, de la pointe de l'épaule à la naissance de la queue est légèrement supérieure à la hauteur au garrot ; côtes bien cintrées ; le dos est droit
 
Arrière-main
 
Bien construits et forts ; jarrets bien descendus ; vus de derrière les membres sont d'aplomb. Grassets modérément angulés.
 
Pieds
 
Pieds de lièvre, petits et nets ; présence de poil entre les doigts, dépassant souvent le pied. Les pieds ronds de chat sont un défaut
 
Queue
 
Attachée haut, abondamment garnie de poils, portée gaiement en formant une boucle sur le dos quand le chien est en action. En station debout, la queue tombante ne sera pas pénalisée.
 
Allures Mouvements
 
Vives, droit devant, dégagées, énergiques
 
Poil
 
Poil de couverture de texture soyeuse, lisse sur la face et la partie antérieure des membres, de longueur moyenne sur le corps, mais couché, assez plat. Sous-poil fin et dense. Les oreilles et la partie postérieure des membres antérieurs sont bien garnies de frange ; la queue et les fesses sont pourvues de poils plus longs. La fourrure ne doit pas être trop abondante et les femelles ont tendance à avoir le poil et la crinière moins fournis
 
Couleur
 
Toutes les couleurs sont permises ainsi que le mélange de toutes les couleurs
 
Poids et taille
 
Le poids idéal est de 9 à 15 livres anglaises (4,1 à 6,8 Kg). La hauteur au garrot est d'environ 10 pouces (25,4 cm).
 
Défauts
 
Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.
 
NB
 
Les mâles doivent avoir deux testicules d'apparence normale complètement descendus dans le scrotum
 
POINTS DE NON CONFIRMATION
approuvés par la Commission Zootechnique de la SCC et le Comité de la S.C.C. le 28 Juin 1995.
 
Type général :
 
• manque de type (insuffisance de caractères ethniques qui fait que l’animal, dans son ensemble, ne ressemble plus suffisamment à ses congénères de la même race).
• taille non comprise entre 22 et 27 cm.
 
Points particuliers dans le type :
 
• rides sur la face (sous les yeux)
• type " Pékinois " : œil rond, protubérant
• blanc de l’œil visible
• strabisme
• langue visible, bouche fermée.
• antérieurs trop arqués.
 
Robe :
 
• présence de ladre
• œil trop clair
 
Anomalies :
 
• monorchidie, cryptorchidie,
• prognathisme inférieur (grignard) excessif, au point de laisser apparaître la langue et / ou les dents, la bouche étant fermée.
• prognathisme supérieur (bégu).
• articulé en ciseaux
• l’articulé en pince n’est toléré que si le menton est suffisamment proéminent (menton haut et large).
• manque de plus de deux incisives

 

 

Fallon, une belle illustration du standard

 

 

Les traits de caractère dominants

et les spécificités de la race


 
Sur un plan purement physique donc phénotype, c’est justement le grand atout de l’épagneul du Tibet que ne pas avoir à subir de toilettage intensif, pas de tresses ou nattes, pas de shampoing et démêlant chaque semaine, juste un coup de brosse régulier pour enlever les bourres aux endroits adéquats. Je le dis souvent, c'est un chien autonettoyant, il peut marcher dans la terre et se salir, quelques instants plus tard il est  propre (son côté chat).


Il ne doit pas être ou  devenir un chien « spectacle », comme on en voit beaucoup  maintenant, mais qui  ont hélas perdu toutes leurs qualités intrinsèques originelles.
A propos de sa santé, on peut dire que ce n’est pas un chien à problèmes majeurs. Il n’est pas cardiaque, pas dysplasique, ne souffre pas de maladies violentes très connues chez d’autres races, il est « rustique ». Bien entendu, il peut survenir des drames, des accidents etc… encore une fois c’est la nature qui  dicte son choix, pas les éleveurs.
Côté longévité, c’est connu et reconnu, c’est un" jeune vieux" ou un" vieux jeune", en moyenne on lui attribue une longévité de 17 ans;  un ami moine tibétain en a gardé un jusqu'à l'âge de 24 ans. En France j’ai entendu parler d'un tibby qui a vécu  jusqu’à 22 ans. Le rôle de l’éleveur encore une fois  ici entre en considération; c'est à  lui de maintenir cet équilibre de bonne santé par des mariages étudiés scrupuleusement, avec des sujets aussi sains que possible ! Le Club de race ne demande aucun examen particulier pour la confirmation, c’est donc un signe de bonne santé. Pour ceux qui le souhaitent, on peut faire l’examen du dépistage des tares oculaires qui permet de donner à  son chien une « cotation » en tant que reproducteur ou  lice.


Son caractère général est des plus recherché, car même si  cela peut paraitre un peu  trop  « parfait », c’est un chien bon de garde, il prévient, il est vigilant, ne se laisse pas trop  approcher, en même temps il est calme, on le dit « anti-stress », il est souple mais têtu et il ne faut pas se laisser prendre à  son petit jeu  favori  de tester pour aller plus loin encore, car on l’adore et lui  cèderait tout. Il n’est pas exigeant, ne nécessite pas trop  d’exercice, si  ce n’est le canapé ! Ce n’est pas un chien  à  « vétérinaires ».


En conclusion, il est rustique, solide, a une grande longévité, pas de problèmes majeurs ni répertorié de santé, endurant des saisons, n’oublions pas qu’il vivait à plus de 4000 m d’altitude et par des températures  très inférieures. Il est l’ancêtre (car âgé de plus de 3000 ans)  des pékinois, Lhassas, Shi-tzu  et autres épagneuls japonais.. c’est le chien type tout à  fait basique de par ses origines (sans manipulations et transformations humaines)

 

Album Photo

 

 

Blossom et Diego

 

 

Edenne et Enjoy

 

 

Fabiola et Forrest

 

 

Encore Diego juste pour le plaisir !

 

 

 

En espérant vous avoir fait partager notre passion et nos émotions, et peut-être vous donner envie de découvrir ce merveilleux petit chien peu aboyeur mais de bonne garde, intelligent et doux, très affectueux et distant à  l’étranger, enfin que de qualités cela pourrait paraitre prétentieux de tout énumérer.

 

(Prop. et Photos : Jean-Luc Navard et Aurélie Hémont)


31/03/2011
12 Poster un commentaire

Le Sibérian Husky

LE SIBÉRIAN HUSKY

 

Nous connaissons tous le physique du plus célèbre des chiens du cinquième groupe mais que savons nous vraiment du Sibérian Husky ? Pour nous aider à mieux appréhender cette race, j'ai demandé à Montaine Dauxere de nous en parler et de nous fairer partager sa passion.


 


 
 

ORIGINES

Créé il y  a plus de  2000 ans av .J-C par les TCHOUKTCHES (peuple semi-nomade de Sibérie), le Siberian Husky est souvent de nos jours, confondu avec  le loup. En effet, ce chien à l'allure primitive pourrait à l'origine être  le résultat du croisement de chien régionaux et du loup de Sibérie.

Mais toutefois on sait que les Tchouktches voulaient des chiens capables de les aider dans leurs tâches quotidiennes (pêche, chasse), de tirer des charges pendant leur voyages mais ils voulaient aussi que ces chiens soit de bonne compagnie avec un caractère doux et affectueux ; les individus agressifs était systématiquement éliminer.

 

Schah des Loups de la Toundra

Propriétaire : Mme Karine Bequet



 
PREMIERE EXPORTATION

C'est en 1867 que les États-Unis rachètent l'Alaska aux Russes pour une somme dérisoire. Peu de temps après, des gisements d'or sont découverts déclenchant une véritable ruée. Dans ces contrées enneigées, les traîneaux à chiens sont le seul moyen de transport. Toutes sortes de chiens sont recrutées pour répondre à la demande. Les premières courses de vitesse sont organisées au début du siècle. Désireux de participer à ces compétitions, un marchand de fourrure russe, William Goosak, importe neuf chiens des Tchouktches en Alaska et les fait participer en 1909 à la mythique Ail Alaska Sweepstakes, longue de 656 km .Les moqueries des concurrents critiquant l'allure chétive de ses chiens tarissent rapidement ; Goosak et sa meute remportent la troisième place. Dès lors, de nombreux chiens sibériens sont importés et des élevages se créent. De compétition en compétition, cette race remporte un tel succès qu'elle ne tarde pas à s'imposer définitivement. En Alaska, " husky " désigne tous les chiens utilisés pour tracter des traîneaux ou pour chasser le phoque et signifie " enroué ". Cette dénomination convient parfaitement au siberian husky. S''il sait hurler à merveille, ce chien ne sait en revanche pas aboyer et se contente d'émettre un son rauque pour communiquer. En 1930, l''American Kennel Club reconnaît officiellement le siberian husky.

 

 


H'aiyana des perle sibérienne

Mr Anthony Vanpraet

 

 

 
APARITION EN FRANCE

En 1972, le husky sibérien  fais son apparition en  France. L'arrivée de cette race déclenche un véritable engouement auprès du public. En huit années seulement, sa population grimpe à 25 000 individus. Prisé pour sa beauté sauvage, son look de loup, son " authenticité ", il est acheté sans discernement durant une vingtaine d'années par des personnes ignorant tout de ses besoins et de son caractère. Ce succès s'est conclu par une triste affluence des huskies dans les refuges pour animaux. L'élevage intensif qui s'est développé pour répondre à la forte demande a bien sûr nui à la qualité tant physique que psychique des huskies. Aujourd'hui, au grand bonheur des éleveurs sérieux et passionnés de la race, la " huskymania " s'est atténuée. Le public a enfin pris conscience des impératifs du husky : disposer d'espace, de temps et assurer à cet athlète canin un entraînement quotidien.

 

Blue mountain De la plaine du Yukon

Propriétaire : Laure Saisset

 

LE CARACTÈRE
Habitué aux rudes conditions de l'Arctique, le husky sibérien possède une très bonne mémoire et un excellent sens de l'orientation. Doté d'une intelligence supérieure, il sait prendre des initiatives. C'est un chien doté d'un influx nerveux particulièrement important et d'une très grande vitalité. Extrêmement gentil avec les humains, le husky se montre particulièrement sociable. Il ne s'attache pas forcément à une seule personne et peut changer de maître sans éprouver de traumatisme psychologique. Avec les enfants, il se montre affectueux, joueur et doux.

Chien de meute, le husky a besoin de règles hiérarchiques. En l'occurrence, c'est le maître qui doit jouer le rôle de chef de meute, dominant, loyal et surtout sans faille.

Indépendant, ignorant la soumission gratuite, un peu têtu en raison de son esprit d'initiative, le husky n'est certes pas facile à éduquer

 

Eïko of Crony's Childrens

Propriétaire : Mr F. Dauxere

 

 

Taille : mâle : de 53,5 à 60 cm ; femelle : de 50,5 à 56 cm.
Poids : mâle : de 20,5 à 28 kg ; femelle : de 15,5 à 23 kg.
Taille moyenne, corps harmonieux, modérément compact et bien musclé
Dos solide et droit, horizontal du garrot à la croupe.
Rein tendu et sec (on sent le bassin et les articulations).
Poitrine haute et forte sans être trop large.
Côtes bien cintrées au départ de la colonne et aplaties sur les côtés
Epaule implantée obliquement pour assurer une allonge optimale (angle théorique d'environ 45°).
Le bras oblique légèrement vers l'arrière, de la pointe de l'épaule jusqu'au coude.
Membres antérieurs et postérieurs parfaitement parallèles, modérément espacés et bien d'aplomb.
À l'arrière-main, les cuisses sont puissantes, les grassets (genoux) bien angulés et les jarrets bien descendus.
Pieds ovales et compacts ayant des soles épaisses et dures protégés par un poil plus long entre les orteils et les coussinets.
Queue "en brosse" et très fournie portée au-dessus de la ligne du dos en " faucille " quand le chien est attentif, ou " traînante " au travail et au repos (elle n'est pas enroulée comme chez les autres chiens nordiques).
Cou de longueur moyenne et galbé soutenant une tête bien découpée, au stop marqué.
La longueur du chanfrein (de la truffe au stop) est égale à la distance du stop à l'occiput.
Parfaite dentition en ciseaux. Aucune absence de dent ne devrait être tolérée.
Truffe noire, teinte foie ou chair s'accordant avec la couleur de la robe.
Yeux bleus, bruns, particolores ou vairons, en amande, moyennement espacés et disposés très légèrement en oblique ont une expression vive et amicale.
Oreilles attachées haut et rapprochées relativement petites, triangulaires et portées bien droites.
Fourrure double et de longueur moyenne composée d'un poil de couverture droit et quelque peu couché, et d'un sous-poil doux
Robe et masque

Toutes les robes sont admises ,voici quelques exemples:

ARGENT(gris clair)

 

 

Ali

California;USA

 

PINTO


Chinook de l'Igloo des Sables

 

 
Masque en tete

Les husky sont aussi connu pour leur masque si caracteristique a la race



 

LA NAISSANCE D'UNE PASSION :

 

La passion du husky est présente depuis quelque temps déjà dans ma famille ; 18 ans exactement. Mes parents  ont acquis leur premier husky, Gysmo, en  1991. C'était un mâle noir aux yeux d'un  bleu clair, presque blanc. Pour lui tenir compagnie, ils ont  acheté Heika , une petite femelle grise au yeux vairons. J'ai commencé à me passionner a mon tour pour le husky il y  a cinq ans quand nous avons acquis Alissia of Schahlaska suite au décès de Gysmo .Cette petite boule de poil grise et devenu mon gros doudou mais je me suis rendu compte qu'elle etait tres agile et rapide. A cause de ses nombreuses fuite, j'ai commencé à l'entrainer en agility pour combler sa soif de courir, mais en laisse car trop fugueuse. Pour pouvoir m'occuper au mieux de ma choupette j'ai commencer a lire les vieux livre sur le husky de mes parents,à  faire des recherches sur le net, à regarder l'arbre genealogique d'Alissia : je ne pouvais plus m'arreter, le husky me facsinait avec ses allures de loup, son pelage de nounours et son caractere si doux. Pour partager ma passion j'ai créer un petit blog qui donnait aux producteurs de nos chiens des nouvelles de leurs anciens chouchous, maintenant je commence a informer le public sur cette race si mal connu via mon blog.

 

Alissia s'entendais bien avec Heika mais elle en perdais sa jeunesse car Heika se faisait vielle et n'était donc pas très joueuse. Heika a rejoint Gysmo le 27 Décembre 2009.

2 mois apres Eïko of Crony's children est arrivé a la maison. Très joueur ,il a rendu à Alissia, sa jeunesse et sa joie de vivre .C'est un petit rayon de soleil.

 

Maintenant qu'il a l'âge d'être atteler , nous envisageons pour la saison prochaine de commencer le traineau.


 

Alissia et Eïko

 

Mon blog :

 

http://alissia-of-schahlaska.blog4ever.com/blog/index-361385.html


27/02/2011
4 Poster un commentaire

Le King Charles

L'épagneul King-Charles ou "Charlie"

 

Après avoir consacré au Cavalier, la "Race du Mois" de janvier, il me semblait logique de publier un article sur le King. J'ai tenu à ce que les deux races d'Epagneuls Nains Anglais soient présenté de manière indépendante car le grand public les confond trop souvent. De plus, même si je suis, depuis, quelques mois, l'heureux propriétaire d'une petite King Charles, je ne me sentais pas capable de parler de cette race qui me passionne mais dont je ne connais pas encore toutes les subtilités. Il était donc naturel de demander à Claude Auboin, qui m'a confiée ma chère Daphné et qui élève sous l'affixe "de Sorine", de venir partager sa passion avec nous.


 

Darius Milhaud de la Montagne Ensoleillée

(Prod. D. Zonenberg - Prop. A. et C. Tranchant)

 

Historique

 

Il a vu le jour il y a quelques 400 ans en Angleterre et doit son nom à Charles II qui avait un engouement pour les épagneuls nains, ne se déplaçant jamais sans une meute de ces petits chiens qui partageaient l'intimité royale, dormant dans les lits, admis dans tous les lieux publics, théâtres et même au parlement.


 

La soeur préférée du roi Henriette (1644-1670), première épouse de "Monsieur" frère du  roi Louis XIV ramena à son frère des petits égagneuls en vogue à la cour de France. On peut les voir sur les tableaux de Rembrandt, Rubens, Greuze, Gainsborough et l'on peut penser que des croisements eurent lieu entre tous les épagneuls de petite taille et qu'une sélection s'est opérée pour obtenir le museau camus de l'épagneul king-charles, les museaux courts tels ceux du carlin étant à cette époque très prisés.
Dans les années 1920, la mode n'étant plus aux faces aplaties,un riche américain Mr Eldridge ayant offert une somme de 25£ à qui produirait des sujets proches de l'épagneul originel, le Cavalier King-Charles vit  le jour et seuls quelques éleveurs résistèrent à l'effet de mode et continuèrent à sélectionner notre charlie. Qu'ils soient remerciés de leur pugnacité sans laquelle nous serions passés à côté d'une belle aventure.
 
L'épagneul king-charles vit dans l'ombre de son cousin le Cavalier avec lequel il est souvent confondu, beaucoup de gens ignorent qu'il existe 2 races distinctes. Des chiffres d'abord : 171 king-charles inscrits au LOF en 2008 contre 8090 Cavaliers .Ce n'est pas une race commerciale et seuls les passionnés sélectionnent sur la durée, beaucoup d'éleveurs multiraces s'y essaient et très vite abandonnent.
 
S'il partage avec le Cavalier les 4 même couleurs de robe, la tête avec son crâne dômé, son museau retroussé  qui lui donne l'air de bouder marque la différence, ajoutez un corps plus compact, avec une poitrine large, des côtes cintrées, la queue parfois courte de naissance qui  font sa spécificité. Mais c'est aussi par son caractère plus affirmé qu'il se distingue de son cousin. Si le Cavalier est généralement curieux, très liant, affectueux avec quiconque lui montre quelqu'intérêt, l'épagneul king-charles garde une certaine distance envers les inconnus qu'il observera avant d'accorder sa confiance. Dans une famille il développera souvent un lien plus étroit avec un des membres. Intelligent, pouvant être un brin entêté, intuitif, il ressent nos joies et nos peines, et c'est pourquoi il ne convient pas à des maîtres dépressifs ou colériques. Très observateur il se coule dans nos failles et doit être éduqué avec douceur et fermeté afin qu'il devienne un compagnon rapidement propre, peu aboyeur, peu destructeur autant à l'aise en citadin que gentleman farmer car il prise les longues promenades et les rêveries sur canapé. Certains pratiquent avec bonheur l'agility. C'est donc un petit chien de compagnie à l'aise dans toutes les situations.

 

Carpe Diem de Sorine

 

 
SANTE

 

Comme pour son cousin, la dégénérescence prématurée de la valvule mitrale MVD est présente dans certaines lignées, ainsi que certaines tares oculaires telles l'atrophie progressive de la rétine ou la cataracte juvénile. Depuis 1998, le club de race encourage les éleveurs à pratiquer un dépistage systématique de tous les reproducteurs par une échographie cardiaque renouvelée tous les 18 mois et un examen oculaire réalisés  par un vétérinaire agréé par la Société Centrale Canine. A ce jour nous arrivons à la 3ème génération de chiens sélectionnés et les statistiques réalisées en 2010 sont très encourageantes. Ils faut seulement se documenter avant l'achat d'un chiot pour connaitre la politique pratiquée par l'éleveur en matière de dépistage.

 

 

U'Ruby de Sorine

 

 
STANDARD

 

 

Aspect général: compact, élégant, poitrine large et profonde, dos bien droit, pattes courtes et solides
                               arrière bien angulé, queue frangée portée dans le prolongement du dos
 
Tête & crâne:   massif en comparaison de la taille, bien bombé au dessus des yeux. Nez noir aux narines bien
                          ouvertes, court et retroussé, muffle carré, large, les lèvres se joignant pour donner un fini parfait.
                          les joues bien remplies sous les yeux.
 
Yeux: grands et foncés, perpendiculaires à la ligne de la face avec une expression douce.
 
Oreilles : portées basses , pendant le long des joues, longues et bien frangées
 
Robe : poils longs et soyeux. On tolère un leger ondulé, mais pas de boucles ni frisures. Les pattes, les oreilles et
             la queue sont pourvues de franges abondantes
 
Couleurs : noire/feu : robe noire marquée de fauve à l'intérieur des oreilles, sous la queue, la face et au dessus des
                   yeux.
                  Tricolore (ou Prince Charles) noire marquée de fauve à panachure blanches bien réparties
                   Blenheim : fauve à panachures blanches bien réparties
                   Ruby : robe fauve unicolore
 Contrairement à la robe du cavalier, de petites mouchetures sur le museau des tricolores et blenheim ne sont pas un défaut
Le poids moyen varie entre 5 et 6,5 kilos

 

Chimène de Sorine

 

CH. Betty Boop de Sorine

 

C'est en 1991, en allant acheter ma vignette auto que j'ai vu pour la première fois un chiot king-charles de 10 semaines, couché dans un panier sur le comptoir d'une "maison de la presse". Rentrée à la maison j'ai dit à mon amie "il faut absolument que tu ailles voir le chien de mes rêves, c'est cette race que je veux élever".
A cette époque il n'y avait que 70 à 80 naissances par an. Je me suis renseignée auprès du club de race qui était bien plus restreint qu'aujourd'hui. J'ai pris contact avec plusieurs éleveurs et avec Yves Guyomard juge  regretté de la race qui m'a parlé de Sylvie Desserne.  Cette dernière a pris ma passion soudaine très au sérieux et m'a confié ma première petite king-charles Fire-Fly de Vilfloriane qui n'a pas tenu ses promesses car très très peureuse elle n'a jamais aimé les expositions. Sylvie m'a alors proposé un arrangement et m'a confié une très jolie petite tricolore issue d'un excellent élevage anglais Tudorhurst Fairytales. Fairy à décroché son premier CAC-CACIB à sa seconde sortie, et à enchainé ses victoires jusqu'au mois de Juin 1992 où elle a obtenu le CAC-CACIB de Longchamp. A la fin de cette année là, Fairy nous a donné 5 beaux chiots et nous avons déménagé en Bourgogne ou nous résidons depuis.

 

Tudorhurst Fairy Tale

 

J'avais le virus de l'élevage depuis très longtemps, dans une autre vie j'avais connu une mauvaise expérience avec une race bien différente mais que j'aime aussi beaucoup "le basset Hound". J'avais à l'époque acheté une femelle
qui s'est révélée épileptique dès ses 6 mois ce qui avait tué dans l'oeuf mes espoirs cynophiles.
Les deux premières portées de Fairy ont été faites sous l'affixe de Vilfloriane, un champion  de France en  est né Heathcliff de Vilfloriane. Ensuite il me fallait ma propre marque de fabrique, la contraction des prénoms de mes filles Sophie et Carine à donné SORINE, et ma Fly a fait naitre 6 jolis blenheim en 1994 à cet affixe. Depuis l'aventure continue avec ses joies et ses peines, nous avons une douzaine d'adultes qui vivent avec nous,  ce que avons toujours privilégié : la santé, le bien être de nos chiens et bien sûr une sélection rigoureuse afin d'obtenir les meilleurs sujets possibles.

 

ALBUM PHOTO

 

Chimène de Sorine

 

 


Elixir d'Amour de la Montagne Ensoleillée

 

Estrella de Sorine

 

 

Chalonne de Sorine

(Prop. Edwige Jougniaux)

 

 

Tiara de Sorine et Talma de l'Epine à Miel

 

Dune de Sorine

 

Dentelle de Sorine

Très chic, non ?

 

CH. Volga de Sorine

Très belle illustration du standard

 

Faustine de Sorine

Le relève

 

(Photo et Prop. Claude Auboin et Claudine Aupetit)


31/01/2011
6 Poster un commentaire

Le Cavalier King Charles

Le Cavalier King Charles Spaniel

 

Cavalier King Charles1.jpg

Levita van het Lamslag

Prop. Séverine Abraham

 

Je tarabuste toujours les passionnés pour qu’ils viennent sur mon blog présenter leur race de coeur et je ne m’y colle jamais. Voilà ce que m’a fait comprendre une fidèle lectrice et elle a raison. Cependant, je ne me sentais pas capable de parler du Spitz, même si j’en ai eu pendant toute mon adolescence, pas plus que du Bouledogue (bon d’accord, j’aurai pu mais je vous aurai privé du savoir de Marie-Claude Brun) et encore moins du King Charles car, même si j’aime cette race depuis de  nombreuses années, je n’ai ma petite Daphné que depuis quelques semaines. Il était donc évident que si je devais faire un article, ce serait sur le Cavalier. Voilà une passion lointaine que je vous fait partager quotidiennement mais surtout par le biais des photos.

 

 

 

Coltran Black des Cavaliers d'Albion

(Prop. Liliane Dereix)

 

  

Douce Amande des Cavaliers d'Albion et Djina du Logis des Harfangs

(Prop. Liliane Dereix)                                               (Prop. Chantal Petetin)

 

 

J’ai donc décidé, pressé par plusieurs d’entre vous, de raconter mon parcours avec ces petits chiens espiègles et tendres qui m’accompagnent depuis bien des années.

 

Encre de Chine des Cavaliers d'Albion et Britania Lady du Clos de Larpège

(Prop. Sandrine Camer) deux très belles promeneuses sur la plage...

 

Etoile Royale des Cavaliers d'Albion

(Prop. Liliane Dereix)

Une bouille bien craquante.

 

 

Pour ce qui est de l’historique, j’aurais pu paraphraser des auteurs mais cela n’aurait pas été intéressant. Je trouvais plus judicieux de citer l’un d’eux (le premier français a avoir écrit sur le cavalier à ma connaissance), Patrice Le Du, dans le texte :

Historique

Si l’origine “Epagneul” du Cavalier est certaine, les aléas des croisements où les sélections volontaires qui conduisirent à son type actuel restent du domaine des hypothèses. Aussi j’éviterai de trop développer cet aspect de la race qui, bien que fondamental, n’est pas étayé par des preuves incontestables et demeure un sujet de polémique. On peut suivre le cheminement et l’évolution de la race avec précision depuis 1928, date de la rédaction du premier standard officiel du Cavalier King Charles par le club britannique. Auparavant, le Cavalier King Charles (qui ne portait pas encore ce nom) ne se distinguait pas encore des Epagneuls nais que l’on trouvait comme chiens de compagnie que l’on trouvait dans les milieux bourgeois et aristocratiques. Ils sont représentés fréquemment sur les tableaux de peintres tels Watteau, Van Dyck, Greuze etc..., et on constate que leur type est sensiblement différent de celui qu’on leur connaît aujourd’hui. Le museau est plus fin et le chanfrein plus long, leur taille plus réduites et leurs couleurs ne sont pas établies précisément. Il faut dire toute fois que les chiens représentés par ces peintures sont rarement le sujet principal de l’oeuvre et n’ont pas toujours bénéficié de toute l’attention de l’artiste.

C’est sous le règne du roi Charles 1er d’Angleterre et surtout de son fils, Charles II (lequel donna son nom à cette race) qu’un type s’est stabilisé jusqu’à la fin du XXème siècle. C’est à cette époque que l’engouement pour les chiens à face plate fut tel que les éleveurs durent créer un type plus conforme à la mode, probablement par l’apport de sang de races brachycéphales, tels le Bulldog ou le Carlin. On popularisa ainsi un type de chien très proche de la race que l’on appelle aujourd’hui King Charles avec le nez très court et le crâne en dôme au détriment du type précédent au museau plus long et au crâne plat qui disparut presque totalement.

Ce n’est qu’en 1926 qu’un Américain, Roswell Eldridge, déçu de ne plus trouver en Grande Bretagne cet Epagneul conforme au type ancien offrit à l’occasion de la grande exposition de Crufts à Londres deux donations de vingt-cinq livres sterling chacune (somme importante à l’époque!) pour le meilleur mâle et la meilleure femelle présentés en classe Blenheim de l’ancien type tels que les montraient les gravures de l’époque de Charles II. Ces prix, qu’il renouvela cinq années de suite, incitèrent quelques éleveurs à recréer cette race pratiquement disparue et, dès 1928 un standard fut établi, définissant les principales caractéristiques de ceux qui furent désormais appelés les Cavaliers King Charles pour les différencier des King Charles au museau court.

Ce n’est que 17 ans plus tard, en 1945, que le Kennel Club britannique entérina cette distinction entre les deux races, en acceptant un enregistrement séparé des naissances.

                                                                                               Patrice Le Du
                                                                                             “le Cavalier King Charles”
                                                                                              Editions De Vecchi

 

 

Encre de Chine et Etoile Royale des Cavaliers d'Albion

(Prop. respectives Sandrine Camer et Liliane Dereix)

deux très beaux chiots.

 

Eclat d'Or des Cavaliers d'Albion

Un bien joli ruby

(Prop. Sandrine Camer)

 

 

Bibliographie sélective

Le Cavalier King Charles - Patrice Le Du - Editions De Vecchi
Le Cavalier King Charles - Christian Limouzy - Editions De Vecchi
Le Cavalier King Charles - Danielle Marchand - Editions Atout Chien P.B.
Mieux connaître les Epagneuls Nains Anglais - Philippe J. Bonhomme-Pasqua - Editions Glisserot
Le Cavalier King Charles - Pietro Paolo Condo - Editions De Vecchi
Le Cavalier King Charles - Amandine et Valérie Parent - Editions Artémis

 

Antharius des Marais de Brême

Un de mes chouchous

(Prop. Chantal Petetin)

 

Colplay of Woodville

Un caractère bien trempé

(Prop. Chantal Petetin)

 

Ermine du Logis des Harfangs

(Prop. Chantal Petetin)

 

 

 

Le Standard

TRADUCTION : Professeur R. Triquet.
ORIGINE : Grande-Bretagne.
DATE DE PUBLICATION DU STANDARD D’ORIGINE EN VIGUEUR : 24.06.1987.
UTILISATION : Chiens d'agrément.

Aspect général : Chien actif, gracieux, bien proportionné, à l'expression douce.
Comportement / Caractère : Plein d'allant, affectueux, il n'a vraiment peur de rien. Gai, amical, non agressif; aucune tendance à être craintif.
Tête :

Région Crânienne :
Crâne : Presque plat entre les oreilles.
Stop : Peu accentué.

Région Faciale :
Truffe : Narines noires et bien développées sans taches de ladre.
Museau : La longueur de la base du stop au bout du museau est d'environ 1 ½ pouce (3,8 cm). Le museau va en s'amenuisant. La face doit être bien remplie sous les yeux. Il faut éviter toute tendance au museau en sifflet.
Lèvres : Bien développées, mais non pendantes.
Mâchoires/dents : Fortes. Articulé en ciseaux parfait, régulier et complet, c'est-à-dire que les incisives supérieures recouvrent les inférieures dans un contact étroit et sont implantées bien d'équerre par rapport aux mâchoires.
Yeux : Grands, sombres et ronds mais pas saillants. Les yeux sont bien écartés.
Oreilles : Longues, attachées haut. Franges abondantes.


Cou : De longueur moyenne; légèrement galbé.
Corps :
Dos : Droit.
Reins : Court.
Poitrine : Moyenne ; les côtes sont bien cintrées.

Queue : La longueur de la queue est proportionnée à celle du corps. Elle est bien attachée, portée joyeusement, mais jamais très audessus de la ligne du dos. La queue n'est pas obligatoirement écourtée. Il ne faut pas en enlever plus que le tiers.
Membres :

Membres antérieurs : Ossature moyenne, membres droits.
Epaules : Bien obliques.

Membres postérieurs : Ossature moyenne.
Grassets : Bien placés.
Jarrets : Aucune tendance aux jarrets de vache ou aux jarrets fermés.

Pieds : Compacts, pourvus de bons coussinets, bien emplumés.


Allures : Mouvement dégagé et élégant, avec beaucoup d'impulsion de l'arrière. Qu'ils soient vus de devant ou de derrière, les membres antérieurs et postérieurs se déplacent dans des plans parallèles.
Robe :

Poil : Poil long, soyeux, sans boucles. On admet une légère ondulation. Franges abondantes. Ne doit absolument pas être toiletté.

Couleur :
Noir et feu : Noir aile de corbeau avec des taches feu au-dessus des yeux, sur les joues, à l'intérieur des oreilles, sur la poitrine, les membres et sous la queue. La couleur feu doit être vive. Les marques blanches ne sont pas admises.
Rubis : Unicolore, d'un rouge intense. Les marques blanches ne sont pas admises.
Blenheim : Marques châtain vif bien réparties sur un fond blanc perle. Les marques doivent se scinder de façon égale sur la tête, laissant la place entre les oreilles pour la tache ou pastille qui est très appréciée ( c'est une caractéristique de la race).
Tricolore : Noir et blanc bien espacés et bien répartis avec des marques feu au-dessus des yeux, sur les joues, à l'intérieur des oreilles, à l'intérieur des membres et sous la queue. Toute autre couleur ou combinaison de couleurs est à rejeter.

 

 

Poids : 12 à 18 livres anglaises ( 5,4 à 8 kg). Il faut rechercher un petit chien harmonieux entre ces limites de poids.
Défauts : Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.
N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d'aspect normal complètement descendus dans le scrotum.

 

 

 

Danaé de Castelburry

Royale, non ?

(Prop. Sandrine Camer)

 

 

 

Le Cavalier et moi

 

 

Natacha (Ruby) et Jessie (Trico) de l'Effronté, mes premières chiennes

(Sur la seconde photo avec Pénélope du Vidame d'Urfé, ma bouledogue)

 

C’est adolescent vers la fin des années 80, que j’ai vu mon premier Cavalier. Je me baladais avec mes parents à l’exposition du Puy en Velay et il était là. Un petit chien tricolore avec une bouille absolument adorable. Moi qui avais un faible pour les chiens du cinquième groupe, j’étais conquis. J’ai donc commencé à chercher et lire tout ce que je trouvais sur ces petits épagneuls nains anglais qui m’avait tant fait fondre. J’ai couru les expositions pour essayer d’en voir d’autre, insistant auprès de mes parents qui avaient sans doute mieux à faire de leurs dimanches. Les années ont passé et, la vingtaine arrivant, j’ai eu envie d’un chien à moi. Du chien de mes rêves et j’ai donc négocié pour pouvoir me mettre  à la recherche d’un de ces Epagneuls. Je subodorais déjà que j’allais ne plus pouvoir me passer d’eux.

 

Jessie de l'Effronté (1994-2008)

Ma toute première Cavalier.

Espiègle et tout à fait malicieuse,

Elle m'a accompagné 14 ans et elle me manque toujours.

 

A l’époque, en 1994, la recherche n’était pas si facile mais, au bout de quelques coups de fil, j’ai réussi à trouver la perle rare. Elle avait trois mois et demi et était née chez un couple charmant, Michel et Elise Coquille qui élevaient sous l’affixe “de l’Effronté”. C’était une petite tricolore au caractère bien trempé et, dès que je l’ai vue, j’ai su que je voulais qu’elle vienne vivre avec moi. C’était le coup de foudre. Tricolore, espiègle, un peu chipie, Jessie a partagé quatorze ans de ma vie. Elle m’a suivi partout, en voyage, en exposition, à mon travail. Nous étions inséparables.

 

 

Très vite, j’ai craqué pour la couleur ruby car j’avais fait, chez Elise et Michel, la connaissance d’Imogène de l’Effronté, une petite chienne qui m’avait beaucoup plu. Lorsqu’elle a eu son unique portée, j’ai donc retenu Natacha, une des deux femelles. Plus tendre et calme que sa soeur de fortune, elle a donc rejoint la famille et nous a apporté des monceaux de tendresse jusqu’à sa disparition prématurée à l’âge de dix ans en 2007.

 

Natacha bébé et vers 2 ans

La douceur incarnée.

 

Aujourd’hui, et vous pouvez le lire sur la page d’accueil de mon blog, j’ai trois cavaliers, Toscane bien sûr, que j’ai adopté adulte mais aussi Bulle et Chupa Chups. Même si je suis fasciné par le King Charles (surtout depuis que ma petite Daphné est venue s’associer à la meute), je ne vois pas ma vie sans Cavalier... Je sais que nombre d’entre vous sont comme moi.

 

Lorsque Natacha nous a quitté, Bulle du Logis des Harfangs

est entrée dans notre vie. Elle est pleine de vie, joueuse

et tout à fait rigolote...

 

Je vous ai déjà raconté à mainte reprise

comment Toscane des Cavaliers de l'Encre Bleue Marine

est entrée dans ma vie et est devenue à cinq ans, une

compagne inséparable qui est avec moi tout le temps.

Nous avons un attachement réciproque très fort.

 

Chupa Chups quand elle était bébé.

Très dominante, elle a su faire sa place

au milieu de ma meute.

 

Voilà, j’aurais pu développer un peu plus cet article mais le mieux est de regarder les photos et de se laisser charmer par ces petits chiens dont le succès n’a rien d’une surprise puisqu’ils frôlent la perfection... Cela n’engage que moi !

 

Parmi les fan de Cavaliers, on peut citer entre autres,l'actrice Lauren Bacall, La reine Christine de Suède ou encore la Princesse Margaret. Il séduit tous les passionnés de petits chiens tendres et adorables.

 

Merci à Séverine Abraham, Liliane Dereix, Chantal Petetin et Sandrine Camer pour les magnifiques photos qui illustrent cet article.

Merci à Elise Coquille pour m'avoir confié ma première  puce (et la seconde).

 



03/01/2011
7 Poster un commentaire